Le blocus imposé par les élèves et étudiants au siège de la société de transport en commun SOTRACO a été levé jeudi 21 mars 2024 suite à l’intervention des autorités communales de Bobo Dioulasso. Les manifestants s’étaient rassemblés le mercredi 20 mars 2024 devant le siège de la société pour exprimer leur ras-le-bol contre les pannes répétées des bus de SOTRACO qui assurent leur transport.
Les manifestants ont été reçus par le président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo Dioulasso, en présence des responsables de la société de transport en commun SOTRACO. Après une longue période de discussion, ces manifestants se disent rassurer quant à une résolution de leurs préoccupations.
« Depuis mercredi, nous manifestons contre le mauvais état des bus nous avons été reçus par le PDS de Bobo qui a dépêché une visite au garage de la société de transport en commun. Après cette visite, nous avons compris les réalités du terrain. Ils nous ont rassurés de pouvoir trouver les pièces manquantes pour réparer les bus. Nous avons décidé pour l’instant de lever le blocus en attendant qu’ils trouvent ces pièces pour réparer le reste des bus », a déclaré Fatimata Konaté étudiante en Mathe Physique Informatique (MPI) une étudiante abonnée à la société.
Des engagements ont été pris
Le directeur régional de la société de transport en commun Luc Mano rassure que des solutions seront trouvées pour faciliter le transport des élèves et étudiants dans leurs écoles et amphithéâtres.
Un rapport sera transmis jusqu’au ministère
Le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso Laurent Koutoukou Kontogom pour sa part assure qu’un rapport sera transmis jusqu’au ministère afin de faire fonctionner le maximum des bus. « Les responsables régionaux de la société faisaient beaucoup avec un très peu de moyens et il fallait qu’il y ait des appuis extérieurs notamment de la direction générale. Nous avons échangé avec les élèves et les responsables de la société et nous rendrons compte à Madame le gouverneur. Nous ferons un rapport de l’état des besoins en pièces de rechange pour au moins faire fonctionner la majorité des bus qui peuvent encore l’être. Nous allons faire remonter ce rapport par la voie administrative et jusqu’au niveau ministériel afin de soigner le mal de cette société de transport au profil des usagers. », dit-il.
C’est plus de 18 bus sur un total de 35 qui sont garés pour manque de pièces de réparation.
Alassane Sory et Dramane Sidibé/Omega Media Bobo-Dioulasso
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