Des officiers de police judiciaire ont « confisqué » deux téléphones et un ordinateur portable d’Ablassé Ouédraogo le 05 juin dernier, dans le cadre du dossier judiciaire intitulé « appel à incendier le palais du Moogho Naaba ». Depuis lors, les équipements n’ont pas été restitués. Vendredi, l’homme politique a dénoncé cette situation qu’il qualifie de « violation » de sa liberté et de sa vie privée, dans une lettre adressée au Directeur Général de la Police Nationale.
Dans sa lettre, Ablassé Ouédraogo critique le non-respect des procédures légales encadrant la saisie d’un bien mobilier ou immobilier, en ce qui concerne son cas. Selon le code de procédure pénale en vigueur au Burkina Faso, la saisie d’un bien mobilier ou immobilier nécessite une autorisation préalable du Président du Tribunal de Grande Instance, mais l’homme politique affirme que pour son cas, « le Procureur n’est informé de rien ».
Son parti, Le Faso Autrement avait, le 7 juillet dernier, dénoncé cette situation qui n’a toujours pas évoluée.
« Je me réserve le droit d’entreprendre toutes actions judiciaires conséquentes », prévient Ablassé Ouédraogo dans sa lettre adressée au Directeur Général de la Police Nationale.
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