L’état-major a condamné, mercredi, ce qu’il appelle « des montages portant atteinte à la cohésion de l’armée » de certains médias, sans les nommer, suite à l’attaque de l’unité militaire entre Deou et Oursi dans le Sahel et qui a fait 51 soldats tués.
Dans le communiqué, l’armée affirme constater que « des montages portant atteinte à la cohésion de l’armée, attribuant à des chefs militaires des propos dénigrants vis-à-vis de la troupe, circulent sur les réseaux sociaux ».
Pour l’état-major, ces publications, qui interviennent alors que les Forces Armées Nationales sont endeuillées par la perte de plusieurs de nos frères d’armes, sont d’un cynisme extrême.
L’état-major dit condamner « ces agissements, qui ne devraient pas avoir cours dans un contexte où toutes les intelligences et tous les efforts de la nation devraient être orientés vers la lutte que nous menons courageusement contre les forces du mal ».
« Le chef d’état-major général des Armées rassure l’opinion en général et les militaires en particulier, qu’aucun chef militaire n’a accordé d’interview à un quelconque média par rapport aux récentes attaques, et encore moins tenu les propos qui circulent », peut-on lire dans le communiqué ajoutant que face à cette entreprise de démoralisation [des] forces, les autorités judiciaires compétentes seront saisies pour en tirer toutes les conséquences judiciaires (ou de droit).
Enfin, l’armée a invité les populations à faire preuve de vigilance face aux tentatives de manipulation dont l’objectif, dit-elle, est de saboter les efforts déployés pour vaincre le terrorisme.
51 soldats ont été tués, vendredi 17 février, dans l’attaque de l’unité militaire entre Deou et Oursi dans le Sahel Burkinabè, a annoncé lundi soir l’armée dans un bilan réactualisé.
L’état-major avait annoncé plus tôt un bilan de 8 soldats tués pour ensuite indiquer la mort de 43 autres.
Lamine Traoré / Oméga médias
