🔮 « Les relations entre la France et le Burkina Faso continuent », (SecrĂ©taire d’Etat)

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Chrysoula Zacharopoulou, secrĂ©taire française d’État chargĂ©e du dĂ©veloppement, de la francophonie et des partenariats internationaux auprĂšs de la ministre de l’Europe et des Affaires Ă©trangĂšres, a indiquĂ© ce week-end que les relations entre la France et le Burkina Faso continuent et ce, malgrĂ© le dĂ©part de Sabre, quelque 300 militaires français stationnĂ©s Ă  Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

« J’ai Ă©tĂ© au Burkina Faso il y a presqu’un mois. La France et le Burkina Faso c’est un partenariat de diffĂ©rents types. Un partenariat sous le pilier humanitaire, sur les questions de dĂ©veloppement et de l’entreprenariat et sur le volet sĂ©curitaire », a dĂ©clarĂ© la secrĂ©taire d’Etat dans un entretien accordĂ© Ă  France24.

Elle affirme que lors de son passage au Burkina, elle a été trÚs claire quand elle a rencontré le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons discuté de la relation entre nos deux pays. Mon message était clair et il est clair toujours », indique Chrysoula Zacharopoulou. Selon elle, la France peut faire plus, peut faire moins et chacun est libre de choisir. « Mais chaque choix a ses conséquences », a-t-elle précisé.

La secrĂ©taire d’Etat est catĂ©gorique. Il n’y a pas une rupture des relations entre les deux pays mĂȘme si le dĂ©part de la force française Sabre est actĂ©.

« On respecte leur choix, c’est une question de leur souveraineté », explique Chrysoula Zacharopoulou et d’indiquer : les relations entre les deux pays continuent.

Elle n’a pas voulu comparer ce regain de tension diplomatique entre les deux pays avec le Mali voisin qui a rompu ses relations diplomatiques.

La comparaison , selon elle, n’est pas juste et n’est pas normale.

« Il faut distinguer parfois la question sĂ©curitaire parce qu’il y a vraiment le partenariat sur le terrain », a rassurĂ© la secrĂ©taire d’Etat qui n’a pas Ă©cartĂ© la possible de retourner encore au Burkina et de discuter avec le Capitaine TraorĂ©. « Bien sĂ»r. C’est un dialogue politique, je suis une femme politique, je suis allĂ©e et je suis fiĂšre de ce que je suis, je suis fiĂšre d’ĂȘtre française (
) je peux aller discuter avec tous les dirigeants », a-t-elle dit.

L’état-major des armĂ©es du Burkina a annoncĂ©, dimanche, la fin des opĂ©rations de la force française Sabre Ă  partir du sol BurkinabĂš.

Le communiquĂ© annonce que l’État-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es et le commandement de la Task Force Sabre ont organisĂ© le samedi 18 fĂ©vrier 2023 dans l’enceinte du Camp Bila ZagrĂ© Ă  Kamboissin, une cĂ©rĂ©monie solennelle de descente de drapeaux. Un acte, selon l’état-major, qui marque la fin officielle des opĂ©rations de la Task Force Ă  partir du sol BurkinabĂš.

Mi-janvier, le Burkina a dĂ©noncĂ© l’accord militaire de 2018 qui permet le stationnement des forces françaises, quelque 300 militaires français stationnĂ©s Ă  Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

Cette dĂ©nonciation « est prĂ©vue dans les termes de l’accord militaire qui permet le dĂ©ploiement des forces françaises ici au Burkina Faso. L’article 16 prĂ©voit cette dĂ©nonciation. Une dĂ©nonciation qui est une sorte de prĂ©avis qui laisse un mois Ă  l’autre partie pour accĂ©der Ă  cette requĂȘte », avait expliquĂ© le porte-parole du gouvernement Ă  la tĂ©lĂ©vision nationale.

Une dĂ©nonciation qui est dans l’ordre normal des choses, avait insistĂ© Jean Emmanuel OuĂ©draogo.


Lamine Traoré / Oméga médias

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