Fonds COVID-19 : l’ASCE-LC relève un manque de transparence dans la gestion

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L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) dit avoir relevé un manque de transparence dans la gestion des “Fonds COVID-19″ mobilisés pour faire face à la pandémie. L’annonce a été faite le lundi 11 juillet 2022 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse entrant dans le cadre des activités commémoratives de la 6e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption au Burkina Faso.

Cette 6e édition a été commémorée sous le thème : « Stratégies et mécanismes de transparence dans la gestion des fonds Covid-19 ». Elle a été une occasion pour apprécier le dispositif de gestion des fonds COVID 19. A cet effet, l’ASCE-LC a fait savoir que la gestion des fonds COVID-19 n’a pas été faite dans la transparence telle que requise par les normes au niveau international, mais aussi par la loi relative au code de transparence sur la gestion des finances publiques au Burkina. “Nous n’avons pas vu de rapport officiel sur les montants, les sommes qui ont été mobilisées, nous n’avons pas vu également une restitution officielle. Nous n’avons pas vu d’état de rapport financier publié à l’occasion de ces fonds covid”, a déclaré Philippe Néri Kouthon Nion contrôleur général de l’ASCE-LC.

Cette 6e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption au Burkina Faso a été commémorée en partenariat avec le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) REN-LAC et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Mathieu Ciowela, représentant-résident du PNUD au Burkina Faso a salué les efforts déployés par le pays dans la lutte contre la corruption, et a appelé à maintenir le capte. “ Si on lutte contre la corruption on va mobiliser des ressources suffisamment. L’Etat aura la capacité de pouvoir agir, de pouvoir investir dans le social, de pouvoir investir dans l’éducation”, a-t-il indiqué. Se référant à un rapport de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique en 2021, il a indiqué que l’Afrique perd chaque année plus de 50 milliards de dollars à cause des flux financiers illicites.

Des communications axées sur la prévention de la corruption ainsi que le fonctionnement du mécanisme de de transparence dans la gestion des finances publiques ont eu lieu au cours de la commémoration de cette 6e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption au Burkina Faso.

Valérie Gueré

 

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