La CEDEAO, « Un instrument entre les mains de certaines puissances », selon le chef de la diplomatie malienne

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Réagissant à la levée de sanctions économiques et financières de la CEDEAO contre le Mali, le Niger et la République de Guinée, le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop dit ne pas vouloir commenter une décision qui a été prise par une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas. Le ministre malien des Affaires étrangères a fait cette déclaration lors d’un point de presse qui s’est tenu mardi avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

« Je ne veux pas commenter une décision qui a été prise par une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas. Vous le savez, le mois dernier , le Mali, le Burkina, et le Niger ont saisi officiellement la CEDEAO pour indiquer qu’ils se retirent sans délai de cette organisation », a-t-il déclaré.

Une organisation sous régionale devenue un instrument aux mains de certaines puissances, selon Abdoulaye Diop

Dans ses propos rapportés par le média russe média Sputnik, le chef de la diplomatie malienne estime que la CEDEAO est « Progressivement devenue un instrument aux mains de certaines puissances qui cherchent à créer des désordres dans notre région et qui cherchent à utiliser nos institutions pour pouvoir créer des problèmes au pays, créer même une menace parce que l’organisation a mis sur la table une menace d’agression militaire contre l’un de ses États membres ».

Dans un communiqué publié dimanche 25 février, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé « lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée » et « lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cedeao ».

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