Samedi 24 février à Ouagadougou, Emilie Balma a brillamment défendu son projet visant à établir une unité de transformation et de commercialisation de gingembre moulu au Burkina Faso. Son initiative a été saluée pour sa pertinence et son originalité, convainquant le jury qui lui a attribué la note de 17/20. Une note qui valide ainsi l’obtention de son diplôme de Bachelor in Business Administration (BBA).
Emilie Balma aspire à lutter contre le chômage au Burkina Faso en créant des emplois et à améliorer la santé publique en fournissant des produits naturels de qualité. Lors de sa soutenance, elle a exposé les étapes de création de son unité et le fonctionnement de l’entreprise prévue pour ouvrir en décembre 2025. Selon l’impétrante, cette initiative contribuera efficacement à la lutte contre le chômage tout en stimulant l’économie nationale par le paiement des impôts.
« C’est l’amélioration de la santé de la population, le pouvoir d’achat des producteurs du gingembre et aussi l’augmentation des recettes fiscales de l’État. Vraiment contente pour cette note. Je ne m’attendais pas à telle note. Le Jury a apprécié le travail et aussi les questions-réponses de mon document. Je suis très reconnaissante à IAM et à l’égard des professeurs qui m’ont encadrée », a laissé entendre Emilie Balma, impétrante également, sœur religieuse.
Selon Alioune Benga, Directeur général de l’Université de l’Unité Africaine (ex-IAM), la soutenance et la validation du document de fin de cycle sont les étapes qui marquent la conclusion de la formation de l’apprenant.
« Nous sommes dans un système (LMD). Il y a des exigences académiques qu’il faudrait respecter. Tant que l’étudiant n’a pas soutenu et validé son rapport de fin de cycle, on considère qu’il n’a pas encore terminé sa formation. La soutenance vient parachever la fin de la formation. La tradition au niveau de l’Université de l’Unité Africaine (UA), c’est de faire des soutenances groupées », a indiqué le Directeur général.
Entre janvier 2023 et le 24 février, ce sont 316 étudiants de tous niveaux qui ont présenté leur document de fin de cycle à l’Université de l’Unité Africaine.
Ibrahim Niaoné / Oméga Médias
