Les chefs dâEtat de la Cedeao ont estimĂ© , dimanche, que le Burkina nâa rĂ©alisĂ© aucun progrĂšs notable sur son chronogramme de la Transition malgrĂ© la signature, toujours selon lâinstitution sous-rĂ©gionale, dâun Protocole d’accord le 26 novembre 2022 entre les autoritĂ©s de transition et la Cedeao prĂ©voyant notamment la mise en place d’un MĂ©canisme de Suivi et Evaluation (MEM) du chronogramme de la transition. « Cependant, aucun progrĂšs notable n’a encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au titre de la mise en Ćuvre dudit chronogramme, et les autoritĂ©s de transition ont freinĂ© Ă plusieurs reprises le lancement du MĂ©canisme de Suivi et Evaluation », peut-on lire dans le communiquĂ© final.
La Cedeao dit par ailleurs ĂȘtre informĂ©e que « le 26 septembre 2023, les autoritĂ©s de transition du Burkina Faso avaient affirmĂ© que les services de renseignement et de sĂ©curitĂ© du pays avaient dĂ©jouĂ© une tentative de coup d’Ătat menĂ©e par certains officiers militaires et que, le 29 septembre 2023, le PrĂ©sident de la transition, le Capitaine Ibrahim TraorĂ©, avait dĂ©clarĂ© que les Ă©lections n’auraient pas lieu dans le pays tant que la situation sĂ©curitaire ne se serait pas amĂ©liorĂ©e et avait en outre annoncĂ© un amendement partiel de la Constitution du pays », indique le communiquĂ©.
Sur les trois pays en transition, la Cedeao affirme Ă©galement ĂȘtre « informĂ©e que les Ă©vĂ©nements survenus en RĂ©publique du Niger ont semblĂ© renforcer la dĂ©termination des autoritĂ©s de transition du Burkina Faso, de GuinĂ©e et du Mali Ă bloquer la mise en Ćuvre des chronogrammes de transition respectifs convenus avec [lâorganisation] ».
« La Commission a rappelé les différents délais de transition de 24 mois comme suit :
Burkina Faso : de juillet 2022 Ă juillet 2024,âšGuinĂ©e: de septembre 2022 Ă septembre 2024,
Mali: de mars 2022 Ă mars 2024″, note le communiquĂ© final.
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