L’armée française confirme qu’il y a eu des contacts avec les putschistes nigériens qui demandent le départ des soldats français du Niger, ont relayé plusieurs organes de presse française. Pour l’heure la France maintient sa position. Elle n’accorde aucun crédit à des autorités qu’elle juge illégitimes.
Néanmoins des discussions ont été entamées entre militaires (français et nigériens) pour faire sortir du Niger du matériel dit « sensible » ainsi que les soldats capables d’en prendre soin, indiquent certains médias de l’hexagone.
Il ne s’agit pas d’une discussion entre Paris et la junte précise une source. Les échanges entre militaires des deux pays sont coordonnés par l’Etat majors des forces françaises au Sahel stationnés au Tchad.
Et à ce stade, elles porteraient sur le seul rapatriement du matériel « sensible« .
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet, les trois Mirages 2000, les quatre drones Reaper et certains hélicoptères sont cloués au sol sous des hangars suite à la suspension du partenariat de combat avec le Niger. Unitulisé, ce matériel devrait donc être rapatrié explique l’état-major dans les plus bref délais avec le personnel lié à leur utilisation notamment les pilotes, mécaniciens et techniciens.
Cependant le retrait des effectifs français n’est pas à l’ordre du jour insiste l’armée française.
Les 150 français de l’opération Almahaou stationnés à Ouallam dans le Liptako nigérien restent dans le pays.
Oméga Médias
