🔮 ALERTE – Le Burkina rĂ©pond Ă  Emmanuel Macron

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Macron – dans une longue interview – avait estimĂ© que sans Serval et Barkhane, il n’y aurait plus le Burkina Faso, le Mali. Le porte-parole du gouvernement BurkinabĂš a rĂ©agi aux propos du PrĂ©sident Français. Jean Emmanuel OuĂ©draogo a estimĂ© que la France fait partie du problĂšme sĂ©curitaire du Burkina.

« Nous sommes curieux d’en savoir davantage sur les rĂ©sultats de l’engagement des forces françaises qui aurait permis au Burkina Faso de continuer d’exister. Nous sommes de plus en plus convaincus au contraire que la France fait partie de notre problĂšme », a dĂ©clarĂ©, jeudi soir, le porte-parole du gouvernement joint au tĂ©lĂ©phone par l’Agence d’information du Burkina (AIB), l’agence d’Etat.

« Si l’on prend de la hauteur, la France a eu raison de s’engager aux cĂŽtĂ©s d’Etats africains pour lutter contre le terrorisme », a indiquĂ© le PrĂ©sident Macron. « (
) Si nous ne nous Ă©tions pas engagĂ©s, avec les opĂ©rations Serval puis Barkhane, il n’y aurait, sans doute, plus de Mali, plus de Burkina Faso, je ne suis mĂȘme pas sĂ»r qu’il y aurait encore le Niger », avait affirmĂ© Emmanuel Macron.

Les relations entre Ouagadougou et Paris se sont détériorées depuis le putsch du Capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022 qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Fin fĂ©vrier, le Burkina Faso a dĂ©noncĂ© « l’accord d’assistance militaire technique » conclu Ă  Paris le 24 avril 1961 entre la RĂ©publique de Haute Volta et la RĂ©publique française », y compris, « ses deux annexes ». Le pays avait donnĂ© un mois, soit le 28 mars, Ă  tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires BurkinabĂš pour quitter le pays.

Mi-janvier, le Burkina avait dĂ©noncĂ© l’accord militaire de 2018 qui permettait le stationnement des forces françaises, quelque 400 militaires français stationnĂ©s Ă  Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

Fin janvier, la France a rappelé son ambassadeur au Burkina Faso, Luc Hallade, pour « consultations » et a aussi annoncé le retrait des soldats français, baptisées « Sabre », du pays.

Le 19 fĂ©vrier, l’état-major des armĂ©es du Burkina a officiellement annoncĂ© la fin des opĂ©rations de la force française Sabre Ă  partir du sol BurkinabĂš.

Lamine Traoré / Oméga médias

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