🔴 Il est « impératif » que le Burkina, le Mali et la Guinée reviennent à des régimes démocratiques, (Alassane Ouattara)

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Il est « impératif » que le Burkina, le Mali et la Guinée, tous sous régime de transition, puissent avoir des « régimes et des dirigeants démocratiquement élus », selon le président ivoirien Alassane Ouattara.

Il l’a signifié, mardi, au nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel Léonardo Santos Simao, lors d’une audience au bord de la lagune Ébrié.

« Les préoccupations de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest, qui portent notamment sur la situation dans les pays en transition ; le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, pour lesquels la tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus », a signifié Alassane Ouattara à Léonardo Santos Simao selon le compte rendu de la Présidence ivoirienne.

Le retour de régimes élus, au Burkina, au Mali et au Guinée est un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, qui a des frontières communes avec à ces trois Nations, a indiqué le Président Ouattara. Il annonce donc, l’examen de ce sujet au prochain sommet de la CEDEAO, prévu pour le 9 juillet prochain en Guinée-Bissau.

Les organes décisionnels de la CEDEAO ont suspendu le Burkina Faso, le Mali et la Guinée en raison des prises de pouvoir militaires qui ont eu lieu respectivement en 2020, 2021 et 2022. De plus, le Mali et la Guinée ont été soumis à d’autres sanctions qui ont été partiellement levées. Les militaires ont pris l’engagement, au Mali et au Burkina Faso, deux pays confrontés à des violences terroristes meurtrières, de rétablir l’ordre constitutionnel d’ici 2024. En ce qui concerne la Guinée, la junte s’est engagée à se retirer au début de l’année 2025.

 

Yaya Diomandé / Oméga Médias

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