Le trafic ferroviaire, sur la partie burkinabè du réseau de la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), pourrait connaître une perturbation à partir du 25 octobre prochain.
En effet les comités CGT-B de la SITARAIL, via un préavis en date du 3 octobre, menacent d’observer une grève de 120 heures.
Dans ce préavis, le représentant des comités CGT-B, Florentin Badolo énumère 9 motifs qui justifient le mécontentement des travailleurs de la SITARAIL réseau Burkina.
Sur la liste de ces raisons, figure entre autres la rupture du dialogue, la disparité salariale entre travailleurs, la suppression de la prime de prévention déraillement et des soupçons de corruption sur le concours d’aide-conducteurs en date du 21 janvier 2022.
Une plateforme revendicative rejetée par la direction générale de la SITARAIL qui dans une correspondance, en date du 10 octobre, adressée aux comités CGT-B parle « d’un préavis de grève illégale ».
Après avoir battu en brèche, point par point, le contenu du préavis, le Directeur Général de la SITARAIL, Quentin Gérard a invité les responsables syndicaux à privilégier le dialogue et à renoncer à ce « projet de nature à compromettre les intérêts de l’ensemble des travailleurs de l’entreprise ».
Adam’s Kaled Ouédraogo
