C’est un diagnostic de la situation sĂ©curitaire au Burkina Faso qui a Ă©tĂ© fait par Blaise CompaorĂ© et Jean-Baptiste OuĂ©draogo dans le communiquĂ© final qui a sanctionnĂ© la rencontre de « haut niveau » voulue par le prĂ©sident Paul-Henri Damiba.Â
Pour les deux anciens chefs d’Ătat la violence armĂ©e a poussĂ© « prĂšs de deux millions de nos compatriotes Ă fuir de chez eux pour trouver refuge ailleurs dans le pays ».Â
Ils ajoutent que « les terroristes tuent, pillent impunĂ©ment nos compatriotes (…) et les survivants dĂ©pendent encore aujourdâhui largement de lâassistance humanitaire. »
Malheureusement « le pĂ©ril commun est dĂ©jĂ lĂ mĂȘme si certains ne le perçoivent pas encore suffisamment » regrettent les deux anciens prĂ©sidents du Faso.Â
« Un pays, un Etat, câest dâabord un territoire ! » prĂ©viennent les deux participants Ă la rencontre du 8 juillet au palais de Kosyam dans le communiquĂ© final.Â
Et « dans ce contexte si tragique, lourd de drame et de douleurs multiples », Jean-Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré appellent à un « dépassement des clivages politiques, générationnels, ethniques, religieux et autres croyances traditionnelles » pour, disent-ils, parvenir « à rebùtir ensemble les fondements du pays dans un sursaut patriotique. »
Adam’s Kaled OuĂ©draogoÂ