🔴 ALERTE Seytenga – De 50, le bilan provisoire passe à 79 morts selon le gouvernement

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L’attaque de Seytenga dans le Séno (Sahel) dans la nuit de samedi à dimanche a fait 79 morts. Le porte-parole du gouvernement avait annoncé 50 morts lundi soir. Mardi matin, le gouvernement annonce que les unités d’intervention déployées dans la commune de Seytenga ont retrouvé 29 nouveaux corps.

« Ce chiffre s’ajoute à la cinquantaine de corps sans vie déjà trouvé portant le bilan provisoire des victimes des tueries à 79 morts », indique le communiqué du gouvernement qui précise que les unités continuent de fouiller pas à pas les concessions et que leur progression est ralentie par la probabilité d’Engins explosifs improvisés (IED) placés par les terroristes pour miner le site.

« Je vous en prie. Mettons-nous ensemble pour lutter contre le terrorisme. Nous n’avons plus le temps à perdre. Nous avons juste des secondes à rattraper », avait déclaré lundi soir Lionel Bilgo, le porte-parole du gouvernement en conférence de presse.

Le Président du Faso a signé, lundi nuit, un décret portant deuil national de 72 heures allant du mardi 14 juin à 00 heure au jeudi 16 juin à 24 heures, en mémoire aux victimes de l’attaque perpétrée contre les populations civiles de Seytenga.

Le décret précise que pendant la période du deuil les drapeaux sont mis en berne sur les édifices publics et les représentations du Burkina Faso à l’étranger. D’autre part, les réjouissances populaires et les manifestations à caractère festifs sont interdites.

Multiplication des attaques dans la zone

Dimanche, 4 policiers ont été tués, 2 portés disparus et 2 autres blessés dans l’attaque du détachement de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS), à Yakouta, Seno, région du Sahel, avait annoncé la police dans un communiqué.

Avant cela, jeudi dernier, 11 gendarmes ont été tués dans l’attaque de la Brigade Territoriale de Gendarmerie à Seytenga dans la même province du Séno.

Non loin de là, samedi, 6 villageois ont été tués à Alga, dans la commune rurale de Bourzanga (Centre-nord), avaient confié à Oméga plusieurs sources locales. Les témoins sur place avaient également indiqué à Omega qu’après avoir terrorisé les populations qui ont massivement pris la fuite, les assaillants ont emporté du bétail des villageois et ont mis le feu à des concessions, avant de disparaitre dans la nature. Une attaque non confirmée par les autorités.

Lamine Traoré

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