🔴 Hadj 2024 : 432 pèlerins burkinabè quittent Ouaga

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432 pèlerins ont pris le tout premier vol pour l’Arabie Saoudite à Ouagadougou pour le Hadj 2024. Ces pèlerins ont embarqué ce jeudi à bord de l’avion sous le regard de plusieurs membres du gouvernement.

À bord de l’avion, des fidèles musulmans vêtus de leur uniforme, documents en main, implorent de bonnes conditions pour le décollage. Certains prient en silence, les mains jointes et les yeux clos, tandis que d’autres discutent avec animation, partageant leurs attentes et leurs espoirs. Ce voyage à la fois physique et spirituel a été l’occasion pour le ministre délégué à la sécurité, Mahamadou Sana, de s’entretenir avec les pèlerins.

« J’ai été mandaté par le président de la transition, chef de l’État, et les membres du gouvernement. C’est un grand jour, on s’en réjouit », a dit le ministre délégué. Il a poursuivi en disant : « On est venu également pour recueillir les conditions de déroulement de ce Hadj et nous sommes fiers. Puisse Allah agréer votre pèlerinage », a-t-il souhaité.

Le diplomate de l’Arabie Saoudite au Burkina, était aussi porteur d’un message.

« Alhamdoulilahi! Chaque année, nous travaillons à améliorer les procédures pour aller en Arabie Saoudite. Nous souhaitons un bon voyage et un bon Hadj pour tous les Burkinabè », a déclaré Fahad Bin Abdulrahman, ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Burkina.

Le président de la FAIB, Moussa Koanda, ne dissimule pas non plus sa joie et a martelé : « Cette année, ce sont des vols de jour. Dans 3 ou 4 heures, les gens seront à Médine. Avec 17 vols au total, dont 13 à Ouaga et 4 à Bobo Dioulasso, tous les problèmes que nous avons posés l’année passée ont été pris en compte. Il y a une nouvelle loi qui dit que toute personne qui part en Arabie Saoudite sans visa de pèlerinage aura des problèmes là-bas. Il y avait encore des gens qui partaient pour faire du tourisme, cela ne sera pas possible cette année », indique le président de la FAIB.

Cette année, 8 143 pèlerins se sont inscrits pour accomplir le hadj, le cinquième pilier de l’islam. « Le Burkina Faso traverse des moments difficiles et nous sommes convaincus qu’avec vos bénédictions, la quiétude reviendra au Burkina Faso », souhaite Mahamadou Sana.

Moumouni Tamboura / Oméga Médias

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