Le ministre d’Ătat en charge du travail a exprimĂ© mardi, dans une dĂ©claration, ses vĆux de bonne cĂ©lĂ©bration aux travailleurs. Bassolma BaziĂ© a rendu hommage Ă la mĂ©moire des hĂ©ros morts pour la patrie. Il a Ă©galement fĂ©licitĂ© et encouragĂ© l’ensemble des travailleurs qui « ont rĂ©pondu de façon prompte et exemplaire Ă l’appel de la Nation afin que, dans la solidaritĂ©, les Forces de DĂ©fense et de SĂ©curitĂ© et les Volontaires pour la DĂ©fense de la Patrie soient suffisamment outillĂ©s dans la lutte contre lâhydre terroriste« .
Il appelle Ă davantage d’engagement et de solidaritĂ© pour relever les diffĂ©rents dĂ©fis du moment, notamment l’Ă©mancipation des peuples de lâAlliance pour les Ătats du Sahel.
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Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,
Cela fait aujourdâhui 140 ans, que les travailleurs du monde entier ont marquĂ© la journĂ©e du 1er mai de leur sceau, faisant dâelle une journĂ©e inoubliable, tant sa portĂ©e est gĂ©nĂ©rale et fait lâunanimitĂ© au sein des travailleurs, des employeurs et des gouvernements.
Partout dans le monde, la JournĂ©e Internationale du Travail est commĂ©morĂ©e le 1er mai pour, non seulement, rendre un hommage mĂ©ritĂ© aux martyrs de Chicago, mais aussi, pour reconnaĂźtre la place qui revient de droit aux travailleurs, dans la construction dâun monde plus juste et plus Ă©quitable.
Faut-il rappeler que câest Ă travers ces Ă©normes et multiformes sacrifices consentis par les travailleurs, surtout Ă la date du jeudi 1er mai 1884, que les vingt-quatre (24) heures de la journĂ©e ont Ă©tĂ© subdivisĂ©es en 8 heures de travail journalier, 8 heures de loisirs et 8 heures de repos. A cette revendication sur la rĂ©duction du temps du travail, Ă©taient associĂ©es, entre autres, celles sur lâabolition de lâesclavage et la libertĂ© des Nations Ă disposer dâelles-mĂȘmes.
Ainsi, le 1er mai, au-delĂ de son caractĂšre apparemment festif, reste dans le fond une journĂ©e de souvenirs, dâhonneur, de bilan et de renouvellement de lâengagement du travailleur Ă poursuivre la dĂ©fense de sa libertĂ© et de sa dignitĂ© dans le travail.
Par consĂ©quent, cette journĂ©e, loin dâĂȘtre une simple occasion de souvenirs, doit ĂȘtre une opportunitĂ© offerte Ă lâensemble des acteurs du monde du travail, de mener les rĂ©flexions nĂ©cessaires pour poursuivre le renforcement de la promotion du bien-ĂȘtre au travail.
Je saisis cette opportunitĂ©, au nom de Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la Transition, Chef de lâEtat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et de lâensemble du Gouvernement, pour :
Primo, mâincliner respectueusement sur la mĂ©moire de lâensemble des braves travailleuses et travailleurs de notre pays (Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© (FDS), Volontaires pour la dĂ©fense de la patrie (VDP), comme civils), qui ont consenti le sacrifice suprĂȘme sur les diffĂ©rents fronts de combats pour maintenir le drapeau national hautement dressĂ© ; que la Terre de nos ancĂȘtres leur soit lĂ©gĂšre et quâils reposent en paix ;
Secundo, saluer et magnifier les sacrifices multiples et multiformes des filles et fils de ce pays des Hommes intĂšgres qui, malgrĂ© lâadversitĂ©, se sont sacrifiĂ©s et continuent de se sacrifier au nom de cette Patrie. Dans ce combat sans merci, dâaucuns sont marquĂ©s Ă vie de sĂ©quelles se matĂ©rialisant par des pertes de certaines parties de leur Ă©tat physique et dâautres par des pressions psychiques Ă©normes. Leurs familles ne sont pas en reste dans ces situations pĂ©nibles et douloureuses ;
Tertio, fĂ©liciter et encourager vivement lâensemble des travailleuses et travailleurs qui ont rĂ©pondu de façon prompte et exemplaire Ă lâappel de la Nation afin que dans la solidaritĂ©, les Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© et les Volontaires pour la dĂ©fense de la patrie soient suffisamment outillĂ©s dans la lutte contre lâhydre terroriste.
Quarto, avoir une pensĂ©e pleine dâencouragements, dâespoirs et dâappel Ă la solidaritĂ© Ă lâendroit des Personnes dĂ©placĂ©es internes (PDI) et des populations rĂ©installĂ©es dans leurs localitĂ©s dâorigines.
Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,
La commĂ©moration du 1er mai intervient aujourdâhui dans un contexte international, rĂ©gional, sous rĂ©gional et national difficile.
En effet, sur le plan international, nous assistons Ă des confrontations ouvertes et violentes entre les grandes puissances du monde. Cela se manifeste Ă travers la guerre en Ukraine, dans le Moyen-Orient, etc. Une situation qui rend lâOrganisation des Nations unies (ONU) inopĂ©rante face Ă ses responsabilitĂ©s primordiales de dĂ©fense des droits humains, de la justice sociale, etc. Ces confrontations mal dissimulĂ©es sont essentiellement les ambitions affichĂ©es de repartage et de domination du monde. Ainsi, la flambĂ©e des prix des produits de grande consommation, les dĂ©rĂšglementations climatiques, la paupĂ©risation Ă outrance des couches laborieuses, etc. nâen sont que des consĂ©quences directes ou indirectes.
Au plan rĂ©gional (africain), les populations vivent de plein fouet les consĂ©quences de ces visĂ©es de repartage et de domination du monde et surtout de lâAfrique. En effet, ce continent a Ă©tĂ© et reste un rĂ©servoir de ressources miniĂšres diverses, forestiĂšres et de main-dâĆuvre depuis la pĂ©riode de lâesclavage au nĂ©ocolonialisme en passant par la traite nĂ©griĂšre et la colonisation aux yeux de cette rapacitĂ© mondiale.
En effet, lâAfrique a Ă©tĂ© mise et maintenue sous domination vile et dĂ©shumanisante par ces puissances impĂ©rialistes-capitalistes pendant des siĂšcles. Pour maintenir cette exploitation durable dans le temps, une dĂ©mocratie de façade a Ă©tĂ© imposĂ©e Ă travers laquelle des larbins africains ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s de toute piĂšce et maintenus Ă la tĂȘte des pays africains, jouant au mieux et par mimĂ©tisme le rĂŽle de leurs maĂźtres Ă penser Ă distance.
Des dirigeants africains ont Ă©tĂ©, ou sont par endroit de nos jours, des vrais nĂ©griers Ă la solde de leurs maĂźtres colonisateurs en taillant et bradant Ă souhait les ressources forestiĂšres, miniĂšres et humaines du continent africain et enfonçant les masses laborieuses dans une misĂšre indescriptible et caractĂ©risĂ©e par des morts massives dans les dĂ©serts et ocĂ©ans parmi ces dĂ©sespĂ©rĂ©s et tĂ©mĂ©raires jeunes contraints Ă des aventures hautement pĂ©rilleuses. Ainsi, nos valeurs de culture et dâĂ©ducation ont Ă©tĂ© savamment saccagĂ©es, des modĂšles de vies sans morales perfusĂ©s, la valeur humaine transformĂ©e en une simple et vile marchandise de rue. Et tout cela, pour oser revenir nous dire que lâAfrique nâest pas rentrĂ©e dans lâhistoire.
La sous-rĂ©gion ouest-africaine, notamment le Sahel est le reflet et lâexemple typique de ce qui est prĂ©cĂ©demment dĂ©crit. En effet, les nĂ©griers de palais prĂ©sidentiels ont acceptĂ© la mise en Ćuvre de pratiques humainement scandaleuses et socialement ravageuses : lâacceptation de la destruction de notre forme sociale dâEtat et de notre sĂ©curitĂ©.
Et dans cet environnement, les puissances impĂ©rialistes ont savamment prĂ©parĂ© leur retour par lâintrusion du terrorisme au Sahel. Les consĂ©quences sont impensables car hautement dommageables.
Au plan national, notre pays connait une crise de recolonisation contre laquelle le peuple mĂšne une guerre de libĂ©ration et de souverainetĂ©. Cette crise sĂ©curitaire a Ă©branlĂ© le tissu Ă©conomique et engendrĂ© de nombreuses situations dĂ©sastreuses, notamment les dĂ©placements des laborieuses populations qui, fuyant les attaques des groupes terroristes armĂ©s, ont tout quittĂ© pour sauver leurs vies. Lâampleur de cette situation dramatique sâest rapidement imposĂ©e du fait que les pratiques nĂ©ocolonialistes ont dĂ©truit Ă lâavance tout pilier de lâEtat surtout Ă travers les Programmes dâajustement structurel (PAS).
En effet, les ressorts Ă©conomiques, sĂ©curitaires et socio-culturels ont Ă©tĂ© tous saccagĂ©s Ă travers des orientations politiciennes suicidaires. DâoĂč il est un devoir pour moi de rĂ©itĂ©rer mes fĂ©licitations au peuple burkinabĂš pour sa haute rĂ©silience et son esprit de sacrifice. En effet, en rĂ©pondant promptement et de façon exemplaire Ă lâappel du Chef de lâEtat, cela lui a permis :
- Au plan politique : le dĂ©part des Forces Ă©trangĂšres dâoccupation du Burkina Faso, revendication existante depuis les annĂ©es des indĂ©pendances formelles (1960), grande victoire dâĂ©tape pour la souverainetĂ© nationale, lâengagement des grandes rĂ©formes constitutionnelles, le vote de la loi sur le renforcement de la neutralitĂ© politique et de la mĂ©ritocratie dans lâAdministration publique (pendante depuis 1999), etc.
- Au plan sĂ©curitaire : le recrutement, la formation et la dotation dâau moins 52 000 Volontaires pour la dĂ©fense de la patrie (VDP), 16 000 militaires, 3 000 gendarmes, 1 000 policiers, 3 000 agents des eaux et forĂȘts, la mise en place de vingt-cinq (25) Bataillons dâintervention rapide (BIR), une dizaine de Groupements des unitĂ©s mobiles dâintervention (GUMI), trois (03) Bataillons dâinterventions aĂ©roportĂ©s (BIA), six (06) lĂ©gions de gendarmerie, six (06) rĂ©gions militaires, lâĂ©quipement des Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© en matĂ©riels de pointe, la rĂ©ouverture de plusieurs Ă©coles (plus de 1 295 structures Ă©ducatives rĂ©-ouvertes) et centres sanitaires fermĂ©s depuis des annĂ©es, le retour de milliers de personnes dĂ©placĂ©es internes dans leur localitĂ©, etc.
- Au plan Ă©conomique : le dĂ©marrage de la construction dâun complexe textile dĂ©nommĂ© IRO-TEXBURKINA Ă Sourgou dans la rĂ©gion du Centre-Ouest, la rĂ©alisation dâune usine de transformation de la tomate, dâun complexe industriel Textile des forces armĂ©es du Burkina Faso (TEXFORCES-BF), dâune usine de traitement du minerai, de Brasserie du Faso (BRAFASO) dans la rĂ©gion du Centre, le lancement de plusieurs travaux de bitumage pour le dĂ©senclavement, la relecture du Code minier pour augmenter les parts de lâEtat, le lancement de lâoffensive agro-sylvo-pastorale et halieutique, etc. A cela sâajoute lâAgence pour la promotion de lâentrepreneuriat communautaire (APEC) pour le financement des entreprises communautaires par actionnariat populaire, lâĂ©laboration dâun guide de sĂ©curisation des sites dâExploitation miniĂšre artisanale et Ă petite Ă©chelle (EMAPE), etc.
- Au plan social : le rĂšglement du dossier (pendant depuis 1990) des 548 personnels des ex-garderies populaires ; le rĂšglement du dossier (pendant depuis 2019) de 517 agents de la commune de Ouagadougou ; la prise des dĂ©crets sur les permanents syndicaux ; le check-off et la retenue pour fait de grĂšve (tous pendants depuis aoĂ»t 2000) ; le remboursement des salaires abusivement coupĂ©s ; lâorganisation des examens professionnels de la santĂ© et de lâĂ©ducation bloquĂ©s depuis 2019 ; la prise des six dĂ©crets dâopĂ©rationnalisation du RĂ©gime dâassurance maladie universelle (RAMU) ; la diminution des frais de dialyse, de scanner et de lâIRM ; la relecture de la loi sur le foncier ramenant la surface fonciĂšre accordĂ©e Ă tout au plus 5 ha. En outre, nous pouvons ajouter lâopĂ©ration « casier vide » dans la gestion des actes de carriĂšre dans les ministĂšres Ă gros effectifs, notamment au MinistĂšre de lâEducation nationale, de lâAlphabĂ©tisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), lâadoption de vingt-six (26) textes dâapplication des lois portant rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale dans le public et le privĂ©, lâadoption dâun dĂ©cret fixant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) Ă 45 000 F CFA le mois, etc.
- Au plan culturel : le retour Ă nos sources et valeurs authentiques par lâinstauration de la journĂ©e du 15 mai comme JournĂ©e de nos coutumes et traditions, grande victoire pour la reconstruction, la sauvegarde et la promotion de notre identitĂ© culturelle, source de production dâHommes de dignitĂ©, dâintĂ©gritĂ©, dâhonneur et de parole.
- Au plan de la gouvernance : la suppression de certaines institutions en vue dâune rĂ©organisation, lâinternalisation des plateformes e-concours de la fonction publique pour renforcer la transparence, lâĂ©galitĂ© de chance et un recrutement sain des ressources humaines de lâEtat, la diversification des partenaires, la rĂ©ouverture des tribunaux de grande instance de Dori et de Kongoussi, etc.
Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,
Certes, les attentes sont toujours énormes mais de nombreux acquis ont été engrangés grùce aux multiples sacrifices de ce peuple. Parmi ces attentes, il y a :
â la libĂ©ration totale de lâensemble du territoire national, la poursuite de la rĂ©installation des populations, de la rĂ©ouverture des Ă©coles et centres de santĂ© restants, lâĂ©quipement continu des FDS et VDP pour davantage renforcer la dĂ©fense et la sĂ©curitĂ© ;
â lâadoption du Code du travail par lâAssemblĂ©e lĂ©gislative de Transition (ALT) ;
â le rĂšglement du dossier des personnes dĂ©flatĂ©es suite aux privatisations sauvages ;
â le rĂšglement des questions dâindemnitĂ©s en attente au niveau des enseignants ;
â la rĂ©solution de la prĂ©occupation sur lâavancement de classe des fonctionnaires ;
â la correction des carriĂšres des agents de la santĂ© au niveau de lâAGSP ;
â la relecture de la loi portant rĂ©forme agraire et fonciĂšre pour stopper et rĂ©gler les conflits fonciers constituant une situation regrettable et explosive ;
â le rattrapage des retards dans les universitĂ©s ;
â le rĂšglement de la question Ă©nergĂ©tique et de lâeau potable ;
â lâatteinte de lâautosuffisance alimentaire, etc.
Pour faire face Ă lâensemble de ces dĂ©fis, il faut plus dâengagement, de dĂ©termination, de solidaritĂ© et dâesprit de sacrifice. Cela est indispensable parce que la situation sĂ©curitaire que connait notre Pays a pour vraie cause lâambition de recolonisation de notre chĂšre Patrie. Nous sommes donc dans une guerre de libĂ©ration et de souverainetĂ©. Du reste, le GĂ©nĂ©ral français François Lecointre lâa dit clairement quâils nâinterviennent pas en Afrique pour des raisons de dĂ©mocratie mais pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la France mĂȘme si câest en tuant. Il a aussi lancĂ© un appel Ă lâUnion europĂ©enne pour la recolonisation de lâAfrique dans une dizaine dâannĂ©es, Ă dĂ©faut de la rĂ©ussir immĂ©diatement par lâentremise de leurs valets locaux en assassinant des leaders panafricains et dĂ©sorientant leurs peuples.
Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,
Au vu de tout ce qui prĂ©cĂšde, je me fais le devoir dâinviter toutes les couches socio-professionnelles Ă sâorganiser solidement et consciemment autour des dirigeants de la Transition, afin de faire face effacement Ă toute menace sur notre existence dâoĂč quâelle vienne. Câest en cela et uniquement en cela que rĂ©sidera notre salut !
Dans ce sens, la solidaritĂ© vivante et dynamique dans les pays de lâAlliance des Etats du Sahel (AES) entre lâensemble des forces laborieuses est une impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© afin dâĂ©viter de ranger les esprits dans des cages. Cette solidaritĂ© entre les couches laborieuses permettra de faire barrage aux meurtriers politiciens dâici et dâailleurs qui transforment nos sociĂ©tĂ©s humaines plurielles et vivantes en monotone bergerie de consommateurs dâimages indĂ©centes, dâidĂ©es farfelues, de produits alimentaires et pharmaceutiques cancĂ©rigĂšnes, dâinventions reproductives contraires aux mĆurs Ă©tablies distinguant lâHomme de lâanimal par la conscience morale. La tĂąche est certes, immense et dense, mais nous avons le plein devoir sacerdotal de refuser et de combattre ce processus de rĂ©ductionnisme, dâembrigadement et de recolonisation programmĂ©e et engagĂ©e. Câest Ă ce seul prix que les peuples, les masses laborieuses de lâAfrique et donc de lâAES assumeront pleinement leur Ă©mancipation totale pour un progrĂšs social vĂ©ritable.
Vive la Journée Internationale du Travail !
Vives les masses laborieuses dâAfrique et du monde !
Vive lâAlliance des Etats du Sahel
Vive les Forces laborieuses de notre pays !
Vive la souveraineté nationale !
Vive le Peuple !
La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !
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