Plusieurs travaux d’aménagement et de modernisation de voiries sont en cours dans la ville de Ouagadougou et dans certaines de ses périphéries. Ce projet a une distance linéaire de près d’une trentaine de kilomètres. Le ministre en charge des infrastructures est allé prendre le pouls de l’état d’avancement des travaux ce mardi 05 mars.
Cette visite sur le terrain du ministre en charge des infrastructures a débuté du côté de l’ENAM (École nationale de l’administration et de la magistrature) sis au quartier Dassagho. Il est question de mettre du bitume pour une jonction avec le boulevard Thomas Sankara. Pour ce qui est de la sortie Ouaga-Fada, il est prévu un élargissement de la voie, jusqu’à la jonction de la route départementale 40 allant à Ziniaré, pour un total de 23 km. 2,8 km seront également posés pour faciliter l’accès à l’Université Thomas Sankara. Les équipes sont à pied d’œuvre pour respecter les délais, même si cela n’est pas évident pour d’autres sites comme le prolongement du boulevard de Tansoba.
« L’entreprise en charge des travaux est en retard », affirme le directeur général des infrastructures routières, Aimé Yaguibou, qui a expliqué que « ce retard est imputable au problème de gestion de l’aspect environnemental et social, à la libération des emprises par les personnes affectées par le projet, et aussi à certains problèmes inhérents au déplacement de réseaux de concessionnaires, notamment l’ONEA, la SONABEL et les tics ».
Le ministre des Infrastructures, pour sa part, souhaite avoir ces ouvrages dans des délais raisonnables, au regard de leur importance, et l’accord semble trouvé pour cette fin de l’année. « Ces rocades viendront augmenter la fluidité de la circulation et cela permettra de réduire le nombre d’accidents », a laissé entendre le ministre en charge des Infrastructures Adama Luc Sorgho, qui souhaite sa mise en service d’ici le mois de décembre.
Cette sortie du ministre a été mise à profit pour visiter le chantier du péage moderne de la nationale numéro 4, route de Fada. Les choses semblent visiblement prêtes, à l’exception de quelques détails techniques. Et même que le ministre a pu assister à des tests expérimentaux du dispositif. Il devra être fonctionnel d’ici deux mois, rassure l’AGETIB, l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina.
Abdoul Aziz Zoulabou / Omega Médias
