Des ministres des trois pays de l’Alliance des Ătats du Sahel (AES) examinent ce jeudi Ă Ouagadougou un traitĂ© de crĂ©ation dâune ConfĂ©dĂ©ration Burkina Faso – Mali – Niger.
«Il nây a pas de frontiĂšres entre nos pays », a dĂ©clarĂ© le chef de la dĂ©lĂ©gation burkinabĂš, le ministre Kassoum Coulibaly, qui sâaffiche dans son discours introductif, convaincu quant Ă la fiabilitĂ© du processus.
«Nous sommes sur la bonne voie, et nous devons poursuivre sereinement (âŠ) nous construirons des nations fortes et prospĂšres, basĂ©es sur des valeurs dâĂ©quitĂ©, de justice et de dĂ©veloppement harmonieux pour le bonheur des populations », a indiquĂ© le GĂ©nĂ©ral de Brigade Kassoum Coulibaly, ministre dâEtat burkinabĂš.
Et selon les participants à la réunion de Ouagadougou, cette rencontre représente une occasion de franchir un pas supplémentaire dans la poursuite de la mise en place des instruments, mécanismes et procédures de notre alliance.
« La prĂ©sente rĂ©union nous permettra de mettre en place une architecture institutionnelle de lâAES », indique le GĂ©nĂ©ral de Salifou Modi, chef de dĂ©lĂ©gation du Niger.
Il sâagit dâun « tournant majeur » avait signifiĂ© le chef de la dĂ©lĂ©gation malienne, le Colonel Abdoulaye MaĂŻga, Ă son arrivĂ©e Ă Ouagadougou. Ă lâouverture de la rĂ©union, le ministre dâĂtat malien, Abdoulaye MaĂŻga a relevĂ© des succĂšs sur le plan sĂ©curitaire et politique ainsi que sur le plan de lâintĂ©gration quâa enregistrĂ© lâAlliance des trois pays du Sahel.
Cette rĂ©union des ministres de lâAES intervient aprĂšs lâannonce des trois pays, le 28 janvier dernier, de quitter « sans dĂ©lai » la Cedeao quâils estiment ĂȘtre « sous l’influence de puissances Ă©trangĂšres ».
Yaya Diomandé / Oméga Médias