COP 28 : 200 pays reconnaissent la nécessité d’abandonner les combustibles fossiles

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Le Burkina Faso a pris part à la 28e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Les conclusions de cette rencontre ont été restituées le 6 février 2024 au cours d’un atelier à Gaoua, dans la région du sud-ouest.

Présidés par le secrétaire général de la région du Sud-Ouest Robert Zoungrana, les travaux de restitutions ont permis de faire le point sur la participation du Burkina Faso à la COP 28 et donner un aperçu sur les acquis et les perspectives.

Des échanges, il ressort que la COP 28 a pris fin avec la prise d’un certain nombre de décisions et d’engagements importants qui renforce la lutte mondiale contre le changement climatique. Au titre des engagements, les parties prenantes à la COP 28 ont approuvé un projet d’accord appelant à une transition hors des énergies fossiles. Au total, ce sont 200 pays qui ont reconnu pour la première fois la nécessité d’abandonner les combustibles fossiles dans cet accord historique.

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Une vue des participants aux travaux de restitution

À l’instar, de nombreux autres pays, le Burkina Faso a salué cet accord reconnu pour la première fois la nécessité d’abandonner les combustibles fossiles.

Pour réduire rapidement les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et aboutir à la neutralité carbone d’ici 2050, les États parties se sont accordés, le 13 décembre 2023, sur les objectifs suivants :

 Tripler la capacité en énergies renouvelables au niveau mondial d’ici 2030 ;

 doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030 ;

 réduire progressivement la production d’électricité à partir du charbon ;

 réduire l’utilisation de combustibles carbonés ;

 accélérer la production des énergies renouvelables, du nucléaire, de l’hydrogène à faible teneur en carbone ;

 réduire l’utilisation des énergies fossiles pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

De plus, la Conférence des Parties a souligné l’importance de préserver et le cas échéant, de restaurer les écosystèmes (forestiers, montagneux, océaniques, marins et côtiers notamment) qui jouent un rôle écosystémique important. Le texte incite également les États à aligner leurs stratégies nationales avec des perspectives de développement sur le long terme.

La participation du Burkina Faso à cette COP28 a été très bénéfique, selon Drissa Koné en service du secrétariat permanent pour le développement Durable qui animé les travaux de restitution.

Le Burkina Faso a participé aux négociations techniques, aux prises de décisions et a partagé son expérience en matière de lutte contre les changements climatiques, selon Drissa Koné.

Premières du genre sur le changement climatique, les participants ont apprécié les communications faites lors de cet atelier. Ils ont remercié à sa juste valeur les initiateurs de l’atelier.

Kassoum Sylla/ Oméga médias Gaoua 

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