[Retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO] « C’est une suite logique de l’évolution des événements à l’allure où allaient les choses. C’était l’un des scenarios probables. N’avoir pas été informé ne veut pas pour autant dire que la CEDEAO a été surprise. Est-ce que ce communiqué de la CEDEAO va véritablement changer la donne ? Probablement pas. Le principe général en droit international c’est l’autonomie, la liberté des acteurs. Depuis un certain moment la situation ne s’améliore pas du tout entre ces trois États et la CEDEAO(…) Un Burkinabè au Ghana ou au Nigeria n’aura plus les mêmes facilités(…) Le retrait ne signifie pas fin de dialogue…» analyse Dr Jean-Baptiste Guiatin, spécialiste des relations internationales. Il est l’invité de la rédaction et répond aux questions de Abdoul Fhatave Tiemtoré