Disparu un 13 février 2010, le corps de Inoussa Gouwendbem Kazienga a été retrouvé deux jours plus tard en état de putréfaction. Des suspects avaient été mis aux arrêts par la gendarmerie de Koudougou.
Les assises criminelles tenues en novembre 2023 à Koudougou ont finalement innocenté les suspects qui avaient interpelé dans le cadre du dossier.
Qui sont ceux qui ont assassiné Inoussa Kazienga ? Quelles sont les raisons qui ont poussé les auteurs de ce crime à mettre fin à l’existence du jeune étudiant ?
Autant de questions qui ne trouveront pas de réponses puisque les juges ont estimé qu’il n’y a pas de preuves qui lient les suspects au crime. Au moins trois personnes soupçonnées d’être impliquées dont un opérateur économique a séjourné en détention provisoire pendant à la maison d’arrêt et de correction de Koudougou avant d’être libérées.
Au moment des faits, l’étudiant collaborait avec un opérateur économique comme revendeur de puces et cartes de recharges téléphoniques. Les enquêtes avaient dirigé la gendarmerie vers son ‘’petit boulot‘’ commercial. Ainsi, les personnes qui avaient été interpellées ont un lien avec cette activité.
C’est l’habillement de Inoussa Kazienga qui avait permis à certains de ses proches de pouvoir l’identifier.
Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Koudougou de l’époque avait échangé avec des journalistes sur la question. Selon lui, un des suspects avait reconnu les faits avec des preuves que la gendarmerie avait eues pendant l’enquête. La vengeance était le mobile du crime crapuleux à en croire la même source.
L’association nationale des étudiants du Burkina ( ANEB) de l’université de Koudougou avait rencontré le procureur du Faso pour lui demander d’œuvrer à ce que la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs, peu importe leur rang social, soient retrouvés et punis à la hauteur de leur forfait.
C’est le 15 février 2010, soit deux jours après sa disparition, qu’un individu, alerté par une forte odeur, a découvert autour de 19 heures le corps sans vie de Inoussa Kazienga, étudiant en 1ère année en Science Économique et de Gestion au moment des faits. 13 ans après cet assassinat, les coupables sont toujours dans la nature.
Omega Médias/ La rédaction
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