🔮 URGENT – DĂ©stabilisation de la Transition: Trois militaires inculpĂ©s

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Trois militaires – des sous-officiers  – ont Ă©tĂ© inculpĂ©s et placĂ©s en dĂ©tention prĂ©ventive pour « complot militaire, violation de consignes, complot contre la sĂ»retĂ© de l’Etat, association de malfaiteurs et mise en danger de la vie d’autrui », a annoncĂ©, vendredi, le parquet militaire. Ils ont tous reconnu « sans ambages les faits », ajoute-t-il.

Selon le communiquĂ©, c’est courant fin aoĂ»t 2023, que la dĂ©nonciation devant le parquet militaire a Ă©tĂ© faite.

Des faits, selon lesquels, explique le parquet, des militaires et anciens militaires, en intelligence, procĂ©deraient Ă  l’identification de points sensibles et des domiciles dont celui du PrĂ©sident de Transition et de certaines autoritĂ©s civiles et militaires, en vue de dĂ©stabiliser la conduite de la Transition.

« Faisant suite Ă  cette dĂ©nonciation. Le parquet militaire instruisait la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou Ă  l’effet d’ouvrir une enquĂȘte circonstanciĂ©e et d’interpeller les prĂ©sumĂ©s auteurs et complices », peut-on lire dans le communiquĂ©.

Selon le parquet militaire, « à ce jour, trois militaires en cause ont Ă©tĂ© interpellĂ©s et prĂ©sentĂ©s Ă  un juge d’instruction qui les a mis en examen et placĂ©s en dĂ©tention prĂ©ventive pour des faits de complot militaire, violation de consignes, complot contre la sĂ»retĂ© de l’Etat, association de malfaiteurs et mise en danger de la vie d’autrui ». Le parquet prĂ©cise qu’il s’agit en l’occurrence de l’Adjudant WindinmalĂ©gdĂ© KaborĂ©, du Sergent-Chef Brice IsmaĂ«l RamdĂ© et de l’ex-Caporal

Sami Dah qui ont reconnu sans ambages les faits.

« Les investigations se poursuivent en vue d’Ă©tablir toutes les implications Ă©ventuelles et d’en tirer toutes les consĂ©quences de droit », note le communiquĂ©.

Le parquet militaire a invitĂ© « toute personne disposant d’Ă©lĂ©ments susceptibles de faire Ă©voluer cette enquĂȘte de bien vouloir le saisir directement Ă  cet effet ou les mettre Ă  la disposition de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou ».

Le 31 aoĂ»t dernier, le gouvernement BurkinabĂš avait rĂ©vĂ©lĂ© l’existence d’un projet de dĂ©stabilisation de la transition citant « des sources concordantes » qui faisaient Ă©tat de « la prĂ©sence sur le territoire national, d’individus aux desseins malveillants dont certains de nationalitĂ© Ă©trangĂšre. »

Le communiqué du ministÚre de la Sécurité, indiquait que les auteurs de ce « projet funeste » sont des « individus en intelligence avec des complices nationaux ».

« Des dispositions sont prises pour traiter cette menace avec la plus grande fermeté », avait précisé le gouvernement invitant « les populations des villes et campagnes, à une vigilance accrue ».

Lamine Traoré / Oméga médias

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