L’Université de l’unité africaine (UUA), ex IAM, a commémoré, samedi, l’intégration africaine à travers une journée de brassage culturelle. Les étudiants, regroupés en communautés, ont défendu à travers défilé, danses et art culinaire, les couleurs de leurs pays d’origines.
Avec 19 nationalités en son sein, l’UUA est comme une Afrique en miniature, selon son premier responsable Ahmed Moussa Diallo. Et cette journée, célébrée pour la 14eme fois à l’UUA, est une interpellation aux politiques, foi du Président du conseil d’administration de l’université, Ahmed Moussa Diallo.
« Nous voulons inviter les politiques, à hâter le pas, à accélérer sur l’intégration africaine, pour que nous puissions avoir des destins communs », a déclaré le PCA Ahmed Moussa Diallo.
Les étudiants se sont préparés durant plusieurs semaines pour competir de créativité et d’originalité. La communauté burkinabé s’adjuge la première place en défilé et en dance culturelle, devant la Cote d’Ivoire, deuxième dans ces deux disciplines.
« Je suis ému que le Burkina Faso ait gagné cette édition (…) C’est vrai que c’est de l’amusement, mais nous avions envi de gagner cette compétition », s’est exprimé Oumarou Diallo, étudiant en logistique et issu de la communauté burkinabè.
« Pour nous étudiants, c’est une journée qui est riche en brassage culturel, et ça nous permet de découvrir des autres communautés et par la même occasion, ça nous permet nous-même de découvrir certaines de nos cultures, qu’on ignorait », a ajouté Oumarou Diallo.
La célébration de la journée de l’intégration à l’Université de l’unité africaine fait référence à la création de l’Organisation de l’union africaine (OUA), le 𝟐𝟓 𝐦𝐚𝐢 𝟏𝟗𝟔𝟑, à Addis-Abeba. Devenue plus tard Union africaine, l’Organisation de l’union africaine avait pour objectif de réunir les 32 États qui venaient d’accéder à l’indépendance. Et c’est autour de ce concept fédéraliste, que l’Université de l’unité africaine organise chaque année une journée de l’intégration africaine pour inviter les politiques à accélérer le processus de l’intégration en Afrique.
Yaya Diomandé / Oméga Médias
