🔮 ALERTE – Lookman Sawadogo auditionnĂ© par la police, (Info OmĂ©ga)

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Le journaliste Lookman Sawadogo – prĂ©sentateur de l’émission de dĂ©bat « 7 Afrique » sur la tĂ©lĂ©vision LCA – a Ă©tĂ© auditionnĂ© mercredi soir pendant de longues heures par la police nationale, a confirmĂ©, jeudi, Ă  OmĂ©ga le journaliste lui-mĂȘme. Son domicile a Ă©tĂ© perquisitionnĂ© tard la nuit.

Selon les informations de Oméga, le journaliste a reçu mercredi autour de 13h à son domicile, une convocation de la police nationale notamment de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Un service de Police Judiciaire relevant de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN).

Répondant à la convocation, il a été auditionné de 17h à 21h.

« Mon domicile a Ă©tĂ© perquisitionnĂ© Ă  23h puis j’ai Ă©tĂ© laissĂ© libre chez moi », affirme Ă  OmĂ©ga Lookman Sawadogo. « Je n’ai pas Ă©tĂ© gardĂ© Ă  vue », prĂ©cise-t-il.

Mais selon les informations de OmĂ©ga, cette audition suivie de perquisition a Ă©tĂ© menĂ©e dans le cadre du dossier relatif aux appels Ă  incendier le palais du Mogho Naaba, l’empereur des mossĂ©s et les audios ayant circulĂ©. Plusieurs leaders de la sociĂ©tĂ© civile sont gardĂ©s Ă  vue depuis plusieurs jours dans le cadre de ce dossier. Marcel Tankoano, DĂ©sirĂ© Guinko, Abdoul Karim Baguian dit Lota et derniĂšrement Pascal ZaĂŻda. Lookman devait s’expliquer, selon nos sources, sur des conversations avec un de ces prĂ©venus.

« Je ne suis impliquĂ© ni de prĂšs ni de loin cependant, Ă  l’organisation de ces Ă©vĂšnements », a indiquĂ© le journaliste.

Lookman Sawadogo pense que son dernier écrit via ses réseaux sociaux est le déclencheur de cette procédure contre lui. Le journaliste évoquait la fin de la Transition et disait non à sa prolongation.

Le 18 avril dernier, Lookman Sawadogo avait été auditionné par la sûreté nationale sur son émission « 7 Afrique » sur la télévision LCA précisément sur le traitement des sujets sécuritaires particuliÚrement dans le Centre-nord.

Il avait Ă©tĂ© aussi question du Centre national d’Appel (CNA). Le nouveau centre crĂ©Ă© par la prĂ©sidence du Faso et logĂ© Ă  la direction de la Communication. Les agents de la sĂ»retĂ© nationale avaient demandĂ© au journaliste d’envoyer les informations dont il disposait au centre.

Lookman avait rĂ©pondu qu’il traitait des sujets d’actualitĂ© qui sont des informations officielles connues du grand public. « Il n’y a pas nĂ©cessitĂ© de rĂ©fĂ©rer au centre d’appels », avait indiquĂ© le journaliste Sawadogo.

L’audition, alors, n’avait durĂ© qu’une quinzaine de minutes.

Lamine Traoré / Oméga médias

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