Les partis politiques, membres de la composante Autres partis politiques (APP) fustigent n’avoir pas été associés à la rencontre du mardi 18 avril entre le Président de la Transition et la classe politique. La coordination de la composante s’est démarquée, dans un communiqué du 20 avril, des conclusions de cette rencontre.
À cette audience avec le chef de l’Etat, la délégation de partis politiques conduite par Eddie Komboïgo, president du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a assuré être allée « soutenir et encourager » le Président de la Transition dans la lutte engagée contre le terrorisme.
Cette audience devrait, selon les APP, également « traiter (…) de la levée de la mesure de suspension des activités des partis politiques » puisque « la constitution et ses corollaires ont été depuis pleinement rétablis ».
Et la mobilisation générale, décrétée le 13 avril dernier par le chef de l’Etat, « impose la contribution de tous les Burkinabè et que les acteurs politiques ne sauraient être en reste », ajoute la coordination menée par Ablassé Ouedraogo.
Si les hommes politiques conduits par Eddie Komboïgo n’ont pas évoqué la question du calendrier de la Transition, les APP à travers leur communiqué, réclament des informations « particulièrement » sur le calendrier électoral.
« Étant donné que le compromis dynamique conclu par les autorités de la Transition et confirmé par le Président de la Transition lui-même à l’aéroport de Ouagadougou le 4 octobre 2022 en recevant la mission de suivi de la CEDEAO, fixe la fin de la Transition au 1er Juillet 2024 », rappellent-ils dans le communiqué.
Tout en réaffirmant son soutien « indéfectible et patriotique » à la Transition ainsi qu’aux efforts de la lutte en cours pour éradiquer le terrorisme, la coordination de la composante des Autres partis politiques demande au Président de la Transition, la tenue d’une autre rencontre avec « véritablement l’ensemble de la classe politique ».
Yaya Diomandé / Oméga Médias
