« La question de la mobilisation générale est très délicate et généralement la mobilisation générale est une arme à double tranchant. Ce qu’on va considérer comme réserve nationale en allant dans le temps, c’est-à-dire ceux qui sont allés à la retraite l’année passée, ceux qui y sont allés il y a deux, trois, quatre ans, etc. Ça c’est la tranche dure, la réserve opérationnelle des forces de défense. Quant à la réserve opérationnelle des forces annexes on a par exemple les gardes pénitentiaires. Le ministre en charge de la Défense nationale a l’obligation dans les 7 jours à commencer à remettre les convocations à la première tranche de la réserve nationale, or le Burkina a la particularité de ne pas avoir un décret de profile de la réserve nationale voici un problème. On est dans le flou total ».
Explique Kalifara Séré, administrateur civil à la retraite et expert en stratégie de territoire et développement. Il est l’invité de la rédaction. Il fait une analyse sur la mobilisation générale et la mise en garde décrétée par le gouvernement. Il répond aux questions de Brigitte Yoda.
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