🔮 Effondrement Ă  l’aĂ©roport de Donsin : les accusĂ©s restent en prison

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AprĂšs le refus de la requĂȘte de libertĂ© provisoire pour leurs clients, les avocats de la dĂ©fense sont revenus Ă  la charge ce mercredi, sans obtenir gain de cause. Le prĂ©sident du tribunal a, une fois de plus, rejetĂ© la demande de libertĂ© provisoire des accusĂ©s.

Alors que pour convaincre le tribunal, Me Hien, avocat de la dĂ©fense avait dĂ©noncĂ© « une rupture du principe d’égalité » et a exhortĂ© le tribunal Ă  « remettre les prĂ©venus en liberté ».

Me Ambroise Farama, Ă©galement de la dĂ©fense, a Ă©voquĂ© un « principe de l’équilibre entre les parties », pour obtenir la libĂ©ration des accusĂ©s.

En rappelant le statut des accusĂ©s dans ce procĂšs, personnes physiques et personnes morales notamment l’État, Me Farama estime qu’il y a dĂ©sĂ©quilibre entre les parties, puisque l’État comparait « libre » alors que son client est sous mandat de dĂ©pĂŽt.

« Deux parties qui comparaissent (
) une en dĂ©tention et l’autre libre (
), est-ce que les rapports sont Ă©quilibrĂ©s ? », interroge l’avocat, avant de demander au prĂ©sident du tribunal « d’établir l’équilibre entre les parties » en accĂ©dant Ă  la requĂȘte de libertĂ© provisoire des prĂ©venus.

« Si il y a rupture de l’équilibre, ça vous [la dĂ©fense] bĂ©nĂ©ficie aussi », relĂšve un avocat de la partie civile Ă  l’argument de son confrĂšre de la dĂ©fense. Selon ce dernier, les sociĂ©tĂ©s inculpĂ©es, GESEB SARL et COGEA comparaissent tous deux libres comme l’État.

Les arguments de la défense sont « hors sujet », soutient-il.

« Ni dans la loi, ni dans la jurisprudence (
) ce principe d’équilibre n’a Ă©tĂ© Ă©voqué » et d’ailleurs « comment peut-on dire qu’il faut mettre l’État en prison ? », interroge t-il.

Avant lui, Me Kagoné, de la partie civile, avait estimé que ramener la question de la liberté provisoire aprÚs le refus du mercredi dernier, est une « contestation ».

« Ce n’est pas une demande de libertĂ©, mais c’est un affront », martĂšle l’avocat de la partie civile qui demande au tribunal de rejeter une fois de plus cette dolĂ©ance de la dĂ©fense.

AprĂšs plusieurs heures de dĂ©bats, le prĂ©sident du tribunal a rejetĂ© la nouvelle requĂȘte et a renvoyĂ© les dĂ©bats pour le lundi 20 fĂ©vrier .

Yaya Diomandé / Oméga Médias

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