LâUnion pour le ProgrĂšs et le Changement (UPC) a dĂ©cidĂ© de saisir la justice pour statuer sur la question de la suspension des activitĂ©s des partis politiques, a-t-on appris ce 14 fĂ©vrier via un communiquĂ© du parti de ZĂ©phirin DiabrĂ©.
Expliquant le contexte de cette saisine, lâUPC indique quâil a informĂ© le 6 fĂ©vrier dernier par courrier le ministĂšre en charge de lâadministration territoriale, de la tenue le 18 fĂ©vrier dâune « session statutaire de son bureau politique national ».
Dans sa réponse le 10 février dernier, à en croire le communiqué, le ministre a accusé réception de la lettre du parti, en ajoutant : « toutefois, je voudrais par la présente vous rappeler le maintien en vigueur des termes du communiqué N° 03 du 30 septembre 2022 du MPSR suspendant les activités des partis politiques ».
« Au vu de cette rĂ©ponse, que nous interprĂ©tons comme une interdiction faite Ă notre parti de tenir son activitĂ©, lâUnion pour le ProgrĂšs et le Changement (UPC), fidĂšle Ă son esprit rĂ©publicain, a dĂ©cidĂ© de saisir les juridictions compĂ©tentes afin quâelles statuent sur la question », a Ă©crit lâUPC.
Le 30 septembre 2022, dÚs la proclamation de prise du pouvoir du MPSR 2, une série de mesures ont été annoncées. « Toute activité politique est suspendue », pouvait-on lire dans le communiqué n°03 signé du capitaine Ibrahim Traoré.
Quatre jours aprĂšs, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de lâadministration territoriale Edgard SiĂ© Sou, dans un « communiquĂ© administratif » a prĂ©cisĂ© que cette suspension concernait « uniquement les manifestations populaires pouvant entrainer des troubles Ă lâordre public, susceptibles de saper nos efforts communs de renforcement de la cohĂ©sion sociale ».
Abdoul Fhatave Tiemtoré / Oméga Médias