Au moins 30 personnes dont 7 femmes auraient été victimes d’exécution sommaires à Piega, Sakoani et Kankangou, a annoncé le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC).
Le CISC dit avoir été saisi, le 1er février 2023, par des parents de victimes qui dénoncent « des cas d’allégations d’exécutions sommaires de civils qui seraient attribuées à des corps des forces de défense et de sécurité burkinabè (…) en partance pour la mine de Boungou sur la route nationale N°4 ».
Dans son communiqué, le CISC explique que « certaines victimes étaient dans leurs domiciles, d’autres au bord de la route ou en circulation sur la même route RN4 ».
Selon le CISC qui précise que « le bilan ne cesse de s’alourdir », ce sont 7 personnes qui auraient été tuées dont 4 femmes parmi lesquelles une sexagénaire dans le village de Piega.
A Sakoani, les informations reçues à en croire toujours le CISC, font état de 12 personnes tuées dont 03 femmes et un bébé par les éléments en charge de la sécurité du convoi.
Et enfin 06 personnes ont été exécutées à Kankangou, un hameau de culture du village de Sampiéri dans la commune de Kantchari peut-on lire dans le communiqué.
« Ce n’est pas la première fois que ces tueries sont commises sur la RN4 » regrette le CISC qui demande « l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante et impartiale sur ces crimes ».
Adam’s Kaled Ouédraogo / Omega médias
