Burkina changement climatique : Wascal et ses partenaires au chevet des cours d’eau de l’Afrique centrale et occidental

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L’union internationale pour la conservation de la nature (UiCN) et son partenaire WASCAL (west african Science service centre on climate change land use) organisent à Koudougou à partir du 13 avril 2021 une formation sur les risques liés aux changements climatiques et autres facteurs de dégradation pour la gestion intégrée des écosystèmes dans les sous bassins de la Volta, du Mono du Niger, du Sénégal et du Massif du Fouta Djalon. Les participants vont améliorer leurs connaissances et compétences sur les thématiques liées à l’eau, aux facteurs de dégradation des écosystèmes et au changement climatique. 

 

En Afrique centrale et occidentale, les écosystèmes naturels et leurs ressources connaissent une dégradation continue et aggravée par les impacts négatifs des actions de l’être humain et du changement climatique. Cette situation est préjudiciable aux biens et services que procurent ces écosystèmes aux populations. Pour endiguer ce phénomène, les pays, les organismes de bassin et les institutions régionales d’intégration développent des initiatives mais leurs impacts restent encore insuffisants au regard des enjeux. C’est pourquoi, il faut continuer les efforts avec une implication directe des premiers acteurs de ces cours d’eau comme ceux des bassins de la Volta, du Mono, du Niger, du Sénégal et du Massif du Fouta Djalon.

 

 

‘’Ils nous font le point de l’état de dégradation de ces écosystèmes avec le concours bien attendu des représentants de ces bassins. Wascal étant un centre spécialisé sur les questions de changement climatiques, il s’agira d’entretenir les participants sur les impacts réels et potentiels des changements climatiques sur les ressources de ces différents bassins’’, précise Professeur Kehinde Ogunjobi, directeur de recherche à Wascal. La question de la quantification du carbone sera aussi évoquée comme les sources des carbones, comment les quantifier ainsi que l’imagerie. ‘’Apprendre aux parties prenantes les techniques et méthodologie de quantification de la biomasse et du stockage de carbone, cela permettra une bonne intégration de ces éléments dans un plan de gestion et durable de ces écosystèmes. La lecture des imageries est un élément clé dans cette démarche. Grace à la télédétection, il y a beaucoup d’imageries qui sont disponibles à travers le monde. L’utilisation de ces cartes permettra de mieux apprécier d’une part la dégradation de notre écosystème et d’autre part l’évolution possible de ces écosystèmes’’, conclut Professeur Kehinde Ogunjobi.

 

 

 

Des propositions de solutions sont également attendues. ‘’ De ces échanges naîtront des pistes de solutions qui contribueront à lutter contre les changements climatiques. En attendant, il faut revoir la gestion des eaux dans un contexte de changement climatique. Il convient aussi de saluer les efforts déjà consentis’’ Ludovic Tapsoba, coordonnateur du partenariat régional sur l’eau et l’environnement en Afrique Centrale et Occidentale

 

 

 

Sabouna Ouédraogo

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