#Burkina – Les anciens étudiants de Marie-Soleil Frère pleurent «un des enseignants qui nous aura le plus marqués»

0
1191

Les anciens étudiants du département des Arts et Communication de l’Université de Ouagadougou ( Joseph Ki-Zerbo actuellement) ont réagi vivement vendredi après la nouvelle du décès, à Bruxelles, de la Belgo-Burkinabè, Marie-Soleil Frère qui a formé à la fin des années 90 et au début des années 2000, des dizaines de journalistes au Burkina Faso.

Ces derniers rendaient hommage sur les réseaux sociaux, à l’”un des enseignants qui nous aura le plus marqués”. “Nous avons perdu notre Prof”, a écrit sur Facebook, Azize Bamogo, le Vice-président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).

“C’est l’un des enseignants qui nous aura le plus marqués par son brillant esprit scientifique, sa connaissance approfondie du journalisme en Afrique et sa pédagogie dans laquelle elle s’impliquait sans réserve pour aider les étudiants à progresser,” a écrit M. Bamogo.

“Elle avait une façon d’enseigner qui savait vous faire prendre conscience de vos limites sans blesser votre amour propre”, a t-il ajouté.

“C’était probablement le meilleur expert des journalismes d’Afrique' », renchérît Crépin Hilaire, également un ancien étudiant de Mme Frère.

Thierry Hot, conseiller du Président du Faso qui a vécu à Bruxelles comme elle, était l’un des premiers, vendredi matin, à se dire choqué. “Quel réveil brutal!”, a t’il écrit, reconnaissant que son ancienne professeure au département des Arts et Communication était une “Personnalité attachante et universitaire engagée et compétente”.

Marie-Soleil Frère est arrivée à l’université de Ouagadougou à travers la coopération belge. Aux côtés de Serge Théophile Balima et de Firmin Gouba, elle a contribué à redynamiser le département et à former toute une génération de journalistes au Faso. Marie-Soleil Frère qui a aussi mené des recherches dans d’autres pays comme le Benin ou la RDC, avait une bonne maîtrise de la pratique du journalisme en Afrique, à laquelle elle a consacré de nombreux écrits. Le journaliste Serge Mathias Tomondji a lui salué celle qui “était la sœur de tous”.

“Dors en paix, chère amie”, a conclu l’ancien rédacteur en chef du journal 24 heures.

Laisser un commentaire