Burkina : gestion intégrée des ressources en eau

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Des responsables de différentes structures actives dans la gestion des eaux se sont retrouvés à Koudougou les 15 et 16 mars 2021 pour planifier la mise en place bientôt des comités locaux de l’eau dans les bassins de la Volta et du Mono.

 

L’or bleu, l’eau est une ressource naturelle qui se raréfie. Des pluies devenues insuffisantes pendant que les besoins des populations en eau deviennent pressants. D’où la nécessité d’impliquer les acteurs à la base pour une bonne gestion de cette ressource avec la mise en place des comités locaux de l’eau. Robert Dessouassi, directeur exécutif de l’autorité du bassin de la Volta est persuadé que ces structures contribueront à lutter également contre des conflits. ‘’La concertation au tour de l’utilisation des ressources en eau partagées et ses secteurs connexes dans nos espaces fluviaux, s’avère indispensable afin d’éviter des conflits à nos communautés d’usagers et d’usagères qui n’aspirent qu’à leur mieux-être dans la paix.

Les comités locaux de l’eau constituent les bras armés à la base pour la mise en œuvre des gestions intégrées des ressources en eau’’. Il soutient qu’il faut savoir exploiter cette eau sans confits entre populations. ‘’Les comités locaux de l’eau, apparaissent à nos yeux comme des organes primordiaux et déterminants dans la mise en œuvre de la Gestion Intégrée des ressources en eau à l’échelle locale transe communale et transfrontière dans nos bassins’’, précise le directeur exécutif de l’autorité bu bassin de la Volta.

 

 

Dans certaines localités, ces comités locaux existent mais ont besoin d’être dynamisés. Là où ils n’existent pas, leur mise en place contribuera à améliorer la gestion de cette ressource. ‘’ Ces structures dans certains espaces nationaux des Bassins de la Volta méritent un éclairage sous le double angle des stratégies nationales de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et du partage entre plusieurs pays des ressources en eau’’, relève Jacques Somda, chef de programme de l’UICN (union internationale de la conservation de la nature). Il est persuadé que le transfert de certaines responsabilités aux usagers au niveau local permettra la prise de décisions afin de bien gérer la ressource eau partagée entre les populations.

Jacque Somda, a également expliqué que la récente de l’eau dans le bassin du Mouhoun par les miniers évoquée par l’agence de l’eau du Mouhoun pouvait être évitée si des comités veillaient à la bonne utilisation de cette ressource.

 

Sabouna Ouédraogo

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