🔴Sécurité : le Collectif CGT-B dit « non » aux réquisitions

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Le collectif CGT-B lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 6 octobre, dit « non aux réquisitions massives » et condamne l’occupation des ronds-points de la commune de Ouagadougou par des individus qui s’autorisent à contrôler d’autres citoyens.

 » Disposent- ils d’une autorisation de la part de Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou?  » S’est interrogé Nicolas Ouédraogo, membre de la CGT-B dès l’entame de la conférence.

 

Au cours de cette conférence de presse, les responsables des organisations syndicales ont montré leur attachement à la cohésion sociale mais regrettent « ces réquisitions punitives et exigent du pouvoir du MPSR 2 l’annulation » pure et simple desdites réquisitions dont les concernés sont au nombre de 12, parmi lesquels on note les leaders des organisations syndicales, des journalistes et hommes politiques.

 » Il faut s’inquiéter de cette dérive du pouvoir du MPSR 2 en ce sens que de telles réquisitions qui visent à faire taire toutes les voix discordantes ne peuvent qu’aggraver la fracture sociale… « s’est insurgé Nicolas Ouédraogo, membre de la CGT-B.

« S’exprimer librement » ou donner « son point de vue » par rapport à une situation a été un acquis au Burkina Faso expliquent les responsables syndicaux.

« Nous rappelons aux dirigeants actuels de notre pays, que nos organisations avec d’autres composantes du peuple burkinabè, ont payé de leur sueur et sang la conquête d’espaces de libertés. À ces espaces nous tenons et tiendrons toujours quoi qu’il advienne  » a été ferme Nicolas Ouédraogo.

Au regard des réquisitions les organisations syndicales veulent s’organiser pour « résister contre l’arbitraire et contre toute formes de. manifestations d’injustice ».

 

Des responsables des organisations syndicales et de la société civile avaient appelé le 24 octobre dernier à un meeting commémoratif du 9e anniversaire de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du 8e anniversaire du putsch manqué de septembre 2015. Pour des raisons « sécuritaires », le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou Maurice Konaté a demandé la suspension du meeting.

 

Charles Dah/Oméga médias

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