🔮 URGENT – le Conseil des ministres d’accord pour l’envoi d’un contingent au Niger

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Le Burkina a autorisĂ©, mercredi, l’envoi d’un contingent au Niger. Il s’agit d’un projet de loi adoptĂ© par le conseil des ministres. Selon le gouvernement, « cette dĂ©cision entre en droite ligne des engagements stratĂ©giques [du] pays ».

« Sans ĂȘtre belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prĂ©venir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et rĂ©pondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabÚ », s’est dĂ©fendu le ministre de la dĂ©fense, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly.

Selon le ministre, « ce qui touche à la sécurité du Niger touche fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso ».

La Cedeao depuis le putsch qui a renversĂ© le PrĂ©sident Bazoum le 26 juillet dernier – Ă  dĂ©faut de trouver une solution pacifique – a menacĂ© d’intervenir militairement.

Mi-aoĂ»t, les chefs d’état-major de la Cedeao Ă  Accra ont fixĂ© le jour de l’intervention militaire au Niger pour rĂ©tablir l’ordre constitutionnel et le PrĂ©sident Mohamed Bazoum dans ses fonctions. La force de la Cedeao est « prĂȘte Ă  intervenir » au Niger dĂšs que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre, avait dĂ©clarĂ© le commissaire aux affaires politiques, Ă  la paix et Ă  la sĂ©curitĂ© de l’organisation rĂ©gionale, Abdel-Fatau Musahbet.

Le Burkina et le Mali ont dĂ©jĂ  dĂ©ployĂ© des avions de combat pour « rĂ©pondre Ă  toute forme d’agression contre le Niger » comme prĂ©voit la Cedeao.

Des officiers d’état-major de ces trois pays se sont rĂ©unis Ă  Niamey. « Objectif, peaufiner le plan de riposte contre les agressions programmĂ©es par la Cedeao ».

AprĂšs le sommet de la Cedeao du 30 juillet, dĂ©but aoĂ»t, le Burkina et le Mali, dans un communiquĂ© conjoint, ont refusĂ© d’appliquer les sanctions de la Cedeao jugĂ©es « illĂ©gales, illĂ©gitimes et inhumaines » contre le Niger.

Les deux pays ont averti l’institution que toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait Ă  une dĂ©claration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali. Ils ont prĂ©venu aussi que toute intervention militaire contre le Niger entraĂźnerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la Cedeao, ainsi que l’adoption de mesures de lĂ©gitime dĂ©fense en soutien aux forces armĂ©es et au peuple du Niger.

Lamine Traoré / Oméga médias

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