🔮ALERTE- Mali-GuinĂ©e-Burkina : la « fĂ©dĂ©ration ne se fera pas » (CÉDÉAO)

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2025

La CommunautĂ© Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CĂ©dĂ©ao), Ă  travers son deuxiĂšme vice-prĂ©sident de son parlement, Sani Malam Chaibou a exprimĂ© son dĂ©saccord avec le projet de  fĂ©dĂ©ration Mali-GuinĂ©e-Burkina.

Dans l’extrait d’une vidĂ©o enregistrĂ©e le 10 fĂ©vrier dernier, Sani Malam Chaibou a insistĂ© sur le fait que la « fĂ©dĂ©ration ne se fera pas ».

 

Le parlementaire nigĂ©rien assure que « nous sommes Ă  15 et nous le resterons », en rĂ©fĂ©rence au nombre des États qui composent l’institution sous-rĂ©gionale. Pour lui, il s’agit tout simplement d’«un problĂšme de concertation, de consultation et de comprĂ©hension ».

 

Le Premier ministre avait appelĂ© les trois pays ( Burkina Faso, GuinĂ©e Mali) Ă  ĂȘtre les prĂ©curseurs de la fĂ©dĂ©ration des pays africains. « D’autres pays viendront nous rejoindre. (…) Nous tenons le flambeau. Si nous chutons, nous laisserons nos populations dĂ©semparĂ©es. Nous ne pouvons pas prĂ©tendre les diriger sans connaitre leurs aspirations et sans prendre le risque pour les rĂ©aliser. Il nous faut forcĂ©ment aller de l’avant vers l’intĂ©gration « , avait-il invitĂ©.

 

Il a affirmĂ© que le premier acte concret de cette fĂ©dĂ©ration devrait ĂȘtre la rĂ©alisation du chemin de fer Ouagadougou-Bamako-Conakry qui, dit-il, va permettre de mener une politique d’intĂ©gration.

 

Le Burkina Faso, le Mali et la GuinĂ©e ont organisĂ©, jeudi 09 fĂ©vrier Ă  Ouagadougou, une rencontre tripartite « dans le cadre des consultations politiques sur des sujets d’intĂ©rĂȘt commun ».

 

Bruno Bayala/Oméga médias

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