Le gouvernement envisage d’intĂ©grer le « flagrant crime » dans les procĂ©dures judiciaires du Burkina Faso, a annoncĂ© mercredi le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala, Ă sa sortie du Conseil des ministres du 22 janvier. L’intĂ©gration du « flagrant crime », qui dĂ©signe une situation dans laquelle une personne est prise sur le fait en train de commettre un crime ou immĂ©diatement après sa commission, pourrait permettre une intervention rapide des autoritĂ©s sans qu’il soit nĂ©cessaire de recourir immĂ©diatement Ă des procĂ©dures longues.
Le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala, a également informé de la création de chambres criminelles et de tribunaux de travail dans les 27 Tribunaux de grande instance (TGI) du pays.