Le ministre des Affaires étrangères a convoqué, ce lundi 28 juillet, la chargée d’affaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina pour lui exprimer « sa désapprobation et son indignation » quant au décès de Alain Traoré, plus connu sous le nom de Alino Faso, survenu en République de Côte d’Ivoire, rapportent les services de communication du département de la diplomatie.
« Il y a beaucoup de mépris, un manque d’égard et de courtoisie pour les autorités et le peuple burkinabè, et cela l’est encore plus pour la famille du défunt qui découvre une nouvelle aussi douloureuse sur les réseaux sociaux », s’est offusqué Karamoko Jean Marie Traoré après avoir reçu confirmation du drame.
Selon lui, aucune notification par les voies diplomatiques officielles n’a été faite au Burkina, et ce, 72 heures après le décès d’Alino Faso.
« Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ce drame. Étant donné qu’il a été déchu de la nationalité ivoirienne, il reste un Burkinabè, et nous voulons recevoir le corps de notre compatriote ici, au Burkina Faso », a-t-il indiqué à la diplomate ivoirienne, tout en l’invitant à transmettre ce message aux autorités ivoiriennes.
Dimanche 27 juillet, un communiqué du procureur d’Abidjan annonçait la mort de l’influenceur et homme d’affaires burkinabè survenue, selon les termes de la note, par « suicide » trois jours plus tôt.
Gildas Da / Omega médias