La 4e édition du Salon de la mangue (SAMA) se tient du 3 au 5 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso. L’ouverture officielle a eu lieu le 3 juillet à la Maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon.
Placée sous le thème « Diversification, innovation et compétitivité : une nouvelle dynamique pour la filière mangue au Burkina Faso », cette édition se veut un espace de valorisation, de dialogue et de réflexion pour l’ensemble des acteurs de la chaîne.
« Au Burkina Faso, la filière mangue fait face à des défis de taille : pression parasitaire, dessèchement des manguiers, difficultés d’accès aux marchés internationaux et flambée du prix du gaz. Autant de freins à son développement. » selon le président de l’interprofession mangue Yaya Koné.

Alassane Ouédraogo, représentant le ministre du Commerce, a salué la tenue du salon, qu’il considère comme un levier essentiel pour dynamiser le secteur. Il a reconnu les difficultés rencontrées, tout en assurant que des efforts sont en cours au niveau gouvernemental pour accompagner les acteurs de la filière. Il a également souligné l’importance de la mangue dans la création de richesses et d’emplois au Burkina Faso.De son côté, le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Seydou Tou, voit dans cette initiative une opportunité pour les acteurs de mieux faire connaître leurs activités, mais aussi d’exposer les réalités du terrain aux décideurs. Selon lui, la Chambre de commerce est prête à accompagner les efforts visant à renforcer la compétitivité du secteur, dont l’impact économique est loin d’être négligeable.
Avec une production estimée à plus de 360 000 tonnes par an, la mangue se classe huitième produit d’exportation du Burkina Faso. Elle génère chaque année entre 15 et 17 milliards de francs CFA de recettes et crée plus de 63 800 emplois directs et indirects.