L’université de l’Unité Africaine / IAM a organisé une journée d’intégration africaine ce 24 mai dans l’enceinte de l’université. Une cérémonie au cours de laquelle, plus de 19 nationalités ont montré leur savoir-faire en art culinaire, en danse et en défilé. Une journée d’intégration, 16e édition du genre, vise à cultiver une union entre les peuples, en vue d’atteindre l’unité africaine tant souhaitée. À l’Université de l’Unité Africaine / IAM, 19 nationalités à travers le monde interagissent entre elles, se côtoient au quotidien dans la recherche du savoir. Une occasion pour le personnel administratif de ce temple du savoir de construire des ponts menant vers l’unité de tous ces peuples.

D’où l’organisation de la 16e édition de la journée de l’intégration africaine, tenue ce 24 mai. Cette cérémonie, qui a permis de rassembler « toute l’Afrique » et quelques pays du reste du monde, est un moment fort pour cultiver l’union dans la diversité entre les étudiants. En effet, ces peuples ont fait montre de leur savoir-faire à travers des défilés, la danse traditionnelle et l’art culinaire.

« Tous les pays ont défilé, ont montré leur savoir-faire. On a vu que l’Afrique est certes diverse, mais elle est cohérente et unie. Nous avons vu pratiquement la même culture se promener de pays en pays, les mêmes traditions et approches scéniques », a fait savoir le Docteur Paul Koffi Koffi, patron de la cérémonie.

La journée de l’intégration africaine, organisée chaque année par l’université de l’Unité Africaine / IAM, traduit la volonté de l’université de voir une Afrique unie dans la diversité. Et cette cérémonie se veut aussi une invitation à l’endroit des dirigeants africains d’accélérer le processus de l’union africaine.

« Nous avons 19 communautés qui se côtoient ici, qui n’acceptent, qui travaillent ensemble, qui se donnent la main. C’est une invite aux dirigeants africains d’accélérer le pas de l’union parce que l’Afrique en a besoin. Si on souhaite se développer aujourd’hui, il faut qu’on puisse tisser des liens solides et indéfectibles entre les pays », a déclaré Docteur Amed Moussa DIALLO, président du conseil d’administration de l’université de l’Unité Africaine / IAM.

Pour le parrain de la cérémonie, le docteur Charles Nkuna wa Nkuna, le message pour l’union de l’Afrique lancé par l’université de l’Unité Africaine est à saluer. Et pour lui, cet appel doit résonner un peu partout en Afrique, pour que l’unité de l’Afrique dans sa diversité devienne une réalité. Pour le parrain, c’est à ce prix que l’Afrique pourra se développer et lutter contre l’insécurité entre les pays africains.

« L’Afrique n’est pas encore unie, parce qu’il y a des poches d’insécurité entre les pays, que ce soit en Afrique de l’Ouest ou en Afrique centrale. On voit qu’il y a encore des résistances contre l’unité », a indiqué le parrain.

Tous les invités à cette cérémonie sont unanimes : la journée de l’intégration africaine est une initiative salutaire, qui permet de construire des ponts vers une véritable union de l’Afrique.

« Si ces étudiants avancent dans l’unité, cela voudrait dire que demain ils construiront l’Afrique ensemble. Et il n’y aura plus d’incompréhensions, de tensions entre pays africains, parce que l’Afrique doit être construite par les africains. Et cette unité ne viendra ni de l’Orient ni de l’Occident », a fait savoir le parrain.

En art culinaire, c’est la communauté malienne qui s’est adjugée la première place, suivie du Japon et du Cameroun. En danse traditionnelle, le premier prix revient à la Côte d’Ivoire, suivie du Mali et du Burkina Faso. Chaque communauté a reçu une enveloppe financière d’une somme allant de 50 000 FCFA à 150 000 FCFA.

Ibrahim Niaoné / Oméga médias