🔴Soldats ivoiriens détenus au Mali: Aucun étranger parmi les 46 soldats (Justice malienne)

0
242

Plus de doute sur l’identité des soldats ivoiriens détenus par Bamako depuis Juillet 2022. Selon l’arrêt de renvoi de la justice signée par la greffière en chef Daiwara Fatimata De, il ressort que tous les 46 soldats ivoiriens poursuivis sont nés en Côte d’ivoire et sont tous et de nationalité ivoirienne.

C’est donc une certitude qui vient vient mettre fin aux rumeurs selon lesquelles ces soldes détenus par Bamako ne sont pas des ivoiriens. Ce document de 20 pages dont Oméga médias a obtenu copie, est le dossier de renvoi devant les assises. Il date du 27 décembre 2022, soit deux jours avant l’ouverture du procès.

On peut lit les noms et prénoms des 49 soldats, dont trois femmes qui ont été déjà libérées. Leurs lieux et dates de naissance aussi, ainsi que leur nationalité y figurent clairement. L’acte d’accusation de la justice malienne elle-même, qui a eu cinq mois pour enquêter, vient donc rétablir la vérité.

« Ces militaires sont bel et bien ivoiriens», avait démenti, le 12 octobre 2022, face à la persistance des accusations, le ministre porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

« En dehors des pays qui disposent de légions étrangères où la loi de leurs pays leur permet d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les pays, je dirais du monde, pour appartenir à l’armée, il faut être national de ce pays. La Côte d’ivoire ne peut pas faire exception. II n’y a donc aucun étranger parmi nos soldats », avait-il précisé.

Les soldats ivoiriens détenus par Bamako le 10 juillet à l’aéroport de Bamako sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement ».

Le procès de ces soldats ouvert ce jeudi se poursuit demain vendredi. Il se tient à huis clos sans présence journalistique. Ce procès se tient à trois jours de la fin de l’ultimatum de la CEDEAO.

Bruno Bayala

Laisser un commentaire