Une délégation mixte du Mali et du Niger a rencontré ce lundi le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à Ouagadougou, pour exprimer la « compassion et la solidarité » de l’AES au Burkina, après le drame de Barsalgho, a annoncé ce lundi les services de communication de la Présidence du Faso.
Selon la délégation, conduite auprès du Capitaine Ibrahim Traoré par le ministre d’État malien, le colonel Abdoulaye Maïga, et le ministre nigérien de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, le Burkina n’est pas le seul à être meurtri par l’attaque « terroriste » de Barsalgho.
« C’est toute la Confédération Alliance des États du Sahel qui est endeuillée », a signifié l’émissaire du Président de la Confédération « Alliance des États du Sahel », Abdoulaye Maïga, également porte-parole de la délégation.
Selon le ministre d’État malien, la pression militaire engrange des résultats sur le terrain et les groupes « terroristes » évitent de plus en plus les cibles militaires pour s’attaquer à des populations paisibles. « L’objectif est clair : c’est d’atteindre le moral de nos populations. Cet objectif ne sera jamais atteint« , a affirmé le porte-parole Abdoulaye Maïga, qui assure que « l’éradication totale du terrorisme dans l’espace AES est un objectif qui sera atteint grâce au leadership de nos Chefs d’État ».
Le 27 août dernier, le Président de la Confédération « Alliance des États du Sahel », Assimi Goïta, avait dans un communiqué adressé ses « sincères condoléances » au peuple burkinabè éprouvé par des « massacres effroyables » perpétrés selon lui de façon « indiscriminée et barbare » par des « hordes de terroristes au service de sponsors étrangers ».
Yaya Diomandé / Oméga Médias