Une série de rencontres d’informations et d’échanges sur les innovations biotechnologiques a été organisée le 27 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso au profit des associations agricoles et organisations de la société civile (OSC).
Ces rencontres ont été initiées par le forum ouvert sur les biotechnologies Agricoles (OFAB), en collaboration avec l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), (INERA) ainsi que l’agence nationale de biosécurité (ANB).
Ce cadre d’échanges a permis d’éclairer davantage la lanterne des associations agricoles, organisations de la société civile (OSC) et représentants des instances juridictionnelles sur le cadre politique, institutionnel et juridique de l’utilisation des innovations et biotechnologiques au Burkina Faso.
Les échanges ont été entre autres axés sur l’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM). Selon les initiateurs de la rencontre, il s’agissait de donner l’information juste.
« Les contraintes agricoles sont de plus en plus abondantes. Il faut des semences améliorées pour faire face à cela. Les défis sont énormes, nous avons tantôt des inondations, parfois des sécheresses », a indiqué Dr Valentin Edgar Traoré, Directeur général de l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).

L’usage des biotechnologies agricoles est encadré par une loi dont l’agence nationale de biosécurité assure la mise en œuvre, selon François Tani président de la fédération nationale des agriculteurs Biotech (FENABIOTECH).
« Il y a un décret qui donne l’autorisation au Burkina de produire. Nous ne pouvons pas avoir des graines, des semences tant que l’Etat par la juridiction n’a pas donné l’autorisation de produire. Il faut qu’on passe par les instances de juridiction pour pouvoir avoir l’autorisation de production », a-t-il souligné.
Concernant toujours le cadre juridique de l’utilisation de la biotechnologie, un protocole a été signé au plan international qui encadre cette question, selon les explications du magistrat Sié Jonas PALE, commissaire du gouvernement du tribunal administratif de Bobo Dioulasso.
« Il y a un protocole qui a été signé au plan international qui encadre cette question comment on peut importer par exemple un produit génétiquement modifié donc il y a un encadrement. (…) La recherche, c’est bien, mais il faut suivre tout le protocole qui a été élaboré pour pouvoir protéger la population », a-t-il indiqué.
La biotechnologie est une science qui s’appuie sur des diverses disciplines scientifiques telles que la médecine, l’agriculture, l’environnement.
Dramane Sidibé/Oméga médias Bobo Dioulasso
