L’accusé Adama Barry a confirmé avoir porté des coups à la victime.
« C’est notre première fois d’infliger des sévices corporels », dit-il en indiquant avoir « frappé M. Kanazoé avec trois coups de fouet ».
« Au regard de ses actions, je demande pardon, je ne savais pas que les textes condamnaient notre acte ».
À l’en croire, la guérisseuse Larissa Nikiema n’avait pas donné de consignes pour ces sévices corporels.
« Notre patronne ne nous avait pas donné l’autorisation de le frapper, elle a juste dit de le conduire sur son lieu de soin, en attendant son retour« , a assuré l’accusé Adama Barry, qui ajoute que « c’est le lendemain qu’elle (Larissa Nikiema, Ndlr) a appris la nouvelle qu’on a frappé M. Kanazoé et elle s’est fâchée contre nous« .