🔮 URGENT – Niger: la Cedeao condamne la mise en accusation de Bazoum

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La Cedeao a condamnĂ©, lundi, la mise en accusation de Mohamed Bazoum pour « haute trahison » par les militaires qui ont pris le pouvoir Ă  Niamey. L’organisation estime qu’il s’agit d’une « nouvelle forme de provocation et contredit la volontĂ© prĂȘtĂ©e aux autoritĂ©s militaires de la RĂ©publique du Niger de rĂ©tablir l’ordre constitutionnel par les moyens pacifiques ».

Dans son communiquĂ©, la Cedeao affirme que c’est avec « stupĂ©faction » qu’elle a appris « la volontĂ© exprimĂ©e de traduire devant les tribunaux Mohamed Bazoum, PrĂ©sident de la RĂ©publique du Niger, pour haute trahison ».

L’institution dit condamner « cette dĂ©marche qui constitue une nouvelle forme de provocation et contredit la volontĂ© prĂȘtĂ©e aux autoritĂ©s militaires de la RĂ©publique du Niger de rĂ©tablir l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques ».

« Le Président Bazoum reste le Président démocratiquement élu de la République du Niger, reconnu par la Cedeao et la communauté internationale », peut-on lire dans le communiqué.

L’institution, toujours selon le communiquĂ©, « condamne sa dĂ©tention illĂ©gale et appelle Ă  sa libĂ©ration immĂ©diate et Ă  son rĂ©tablissement dans ses fonctions ».

Dimanche, la junte dans son communiquĂ©, a expliquĂ© que cette dĂ©cision est motivĂ©e par des Ă©changes entre le prĂ©sident dĂ©chu Mohamed Bazoum et des « nationaux, des chefs d’État Ă©trangers et des responsables d’organisations internationales ».

« Le gouvernement nigérien a réuni, à ce jour, les éléments nécessaires de preuve pour poursuivre, devant les instances nationales et internationales compétentes, le Président déchu et ses complices locaux et étrangers », a lu à la télévision publique le porte-parole des militaires.

Jeudi dernier, les chefs d’Etat de la Cedeao ont ordonnĂ© Ă  Abuja – alors rĂ©unis en session extraordinaire sur le Niger – le dĂ©ploiement de sa force en attente pour le « rĂ©tablissement de l’ordre constitutionnel » au Niger.

Les chefs d’Etat Ouest-africains ont aussi donnĂ© « instruction au comitĂ© des chefs d’Ă©tat-major de la DĂ©fense afin qu’il active sans dĂ©lai la force en attente de la Cedeao, avec tous ses Ă©lĂ©ments ».

Lamine Traoré / Oméga médias

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