L’armée a annoncé, mardi, que les « tirs nourris » entendus, lundi nuit, à Ouagadougou, étaient des tirs de sommations. Il y a eu deux situations et elle donne des explications.
« Dans la nuit du 31 juillet au 1er Août 2023, une présence suspecte a été détectée par les éléments de garde aux alentours de l’entrée principale de la base aérienne », peut-on lire dans le communiqué. L’état-major explique que l’individu ayant refusé de se laisser interpeller, les suspects ont été pris en chasse par la garde qui a dû faire usage de ses armes en guise de sommation. « Malgré tout, les suspects ont refusé d’obtempérer et ont réussi à se fondre dans la nature », note le communiqué qui précise que l’opération de ratissage qui a été menée n’a pas permis de retrouver les suspects.
Une deuxième situation s’est produite dans la même nuit. Cette fois-ci, il s’agissait d’un véhicule qui, selon le communiqué, s’était manifestement trompé de chemin et qui s’est retrouvé dans le dispositif de sécurité côté Nord de la base. « Suite aux sommations, le conducteur s’est soumis au contrôle avant de pouvoir reprendre son chemin sans encombre », rassure l’armée.
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées a dit saluer « le professionnalisme des éléments de garde » et a appelé « l’ensemble des populations à respecter scrupuleusement les règles en vigueur aux alentours des emprises militaires afin d’éviter des situations malheureuses dans le contexte sécuritaire difficile actuel ».
Il y a près d’une semaine, le mercredi, l’armée a démenti de « fausses informations » faisant état de « mouvements d’humeur dans certaines casernes militaires militaires ». Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, selon le communiqué, avait apporté un « démenti catégorique à ces allégations dont l’intention manifeste est de manipuler l’opinion publique ».
Lamine Traoré / Oméga médias
