Le PrĂ©sident de la Transition a annoncĂ©, samedi, ĂȘtre déçu de certains anciens partenaires du Burkina. Le Capitaine TraorĂ© – dans un grand entretien accordĂ© Ă RT France, la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision russe – est dâautant plus déçu que certains partenaires ne puissent pas donner, ne serait-ce quâune cartouche au Burkina et quâils puissent soutenir dâautres Ătats qui se battent, dit-il, pour leur souverainetĂ©.
« Le peuple BurkinabĂš souffre assez depuis maintenant 8 ans. Les gens meurent tous les jours. Mais depuis notre action, nous sommes beaucoup déçus du comportement de certaines personnes et ce qui nous donne un sentiment un peu mitigé », a dĂ©clarĂ© le chef dâEtat.
« En terme dâĂ©quipements, certains pays nous ont carrĂ©ment fermĂ©. Nous sommes bloquĂ©s. Câest un sentiment de dĂ©solation de voir que de lâautre cĂŽtĂ©, on donne assez dâĂ©quipements, qui, malheureusement se retrouvent sur nos terrains », affirme-t-il.
« Oui certains de nos anciens partenaires, il faut le dire clairement, nous sommes beaucoup déçus quâon ne puisse pas nous, nous donner ne serait-ce quâune cartouche et quâon puisse soutenir dâautres Ătats qui se battent aussi pour leur souveraineté », a affirmĂ© le Capitaine Ibrahim TraorĂ©.
« Pourquoi nous on ne peut pas nous soutenir ? », sâest-il interrogĂ© ?
Le PrĂ©sident TraorĂ© estime que ce qui est dommageable, câest que ces Ă©quipements se retrouvent sur [le sol BurkinabĂš] et avec les terroristes. « Et on ne sait pas comment ? », sâinterroge le Capitaine TraorĂ© une fois de plus prĂ©cisant quâil serait souhaitable que cela sâarrĂȘte tout de suite.
Le PrĂ©sident de la Transition a reconnu quâau cours du sommet (NDLR Russie-Afrique), la plupart des Ătats africains en ont parlĂ©. Lâobjectif, trouver une solution de nĂ©gociation.
« Mais ce quâon a compris, câest quâil y a aucune volontĂ© de nĂ©gocier dâune partie, donc cela devient compliqué », a indiquĂ© le Capitaine Ibrahim TraorĂ©.
Lamine Traoré / Oméga médias
