🔴 Macky Sall, Embaló… refusent la photo de famille avec les pays en Transition

Les chefs d’État du Sénégal, Macky Sall, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du Congo, Denis Sassou Nguesso, des Comores, Azali Assoumani, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), ainsi que le chef de la Commission de l’organisation panafricaine, Moussa Faki Mahamat, ont refusé de s’afficher en image, avec des dirigeants issus de coups d’Etat à Saint-Pétersbourg à l’ouverture du sommet Russie-Afrique. L’information est révélée par le journal Jeune Afrique qui cite les dirigeants du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée et du Soudan, par ailleurs, suspendus par l’UA.

A Saint-Pétersbourg, les présidents de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal et des Comores ont refusé de poser aux côtés des leaders des pays sanctionnés par l’Union africaine, a écrit Jeune Afrique.

Le journal affirme qu’il s’agit des chefs d’État du Sénégal, Macky Sall, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du Congo, Denis Sassou Nguesso, des Comores, Azali Assoumani, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), ainsi que le chef de la Commission de l’organisation panafricaine, Moussa Faki Mahamat. Ils ont séché la traditionnelle photo de famille, précise le magazine.

« Leur refus de figurer aux côtés des représentants du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée et du Soudan, quatre pays suspendus par l’UA après des coups d’État militaires », indique le journal comme la raison invoquée.

Le capitaine Ibrahim Traoré et le colonel malien Assimi Coïta s’étaient en effet déplacés en Russie.
Mamadi Doumbouya absent, la Guinée est représentée par son ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté. Enfin, Khartoum a dépêché sur place le vice-président au conseil souverain soudanais.

Selon le journal, ce léger couac protocolaire n’a, semble-t-il, pas plu aux organisateurs russes.

« Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a tenté de raisonner les acteurs concernés un par un », note le journal citant ses sources.

« On lui a dit niet », a confié un des chefs d’État présents à JA.

Lamine Traoré / Oméga médias