C’était un secret de polichinelle. Ali Bongo a confirmé ce dimanche qu’il sera candidat à sa proche succession à l’élection du 26 août. « J’annonce officiellement aujourd’hui : je suis candidat pour poursuivre le travail, pour amener le Gabon beaucoup plus loin », a-t-il déclaré à N’kok, une ville du nord-ouest du Gabon, devant une foule de partisans.
Ali Bongo brigue ainsi un troisième mandat, comme le souhaite son parti depuis plus d’un an. Le Parti démocratique gabonais (PDG) tiendra officiellement son congrès d’investiture dès ce lundi.
La candidature à un troisième mandat est autorisée par la Constitution gabonaise, modifiée le 6 avril dernier par une grande majorité du Parlement. Désormais, la durée du mandat présidentiel qui était de 7 ans est revu à 5 ans, mais il reste renouvelable à l’infini. Le nouveau texte exclut aussi la possibilité d’un second tour à l’élection présidentielle.
Ali Bongo, 64 ans, et au pouvoir depuis 2009, à la suite du décès de son père Omar Bongo, entame la course face à une opposition divisée, avec une vingtaine de candidats déjà déclarés.
Abdoul Fhatave Tiemtoré / Oméga médias
