🔴 Suspension partis politiques : La composante « Autres partis » demande la levée définitive des restrictions (Courrier)

0
1853

Frappée par la mesure de suspension des activités politiques, la composante « Autres Partis Politiques » ne peut pas apporter ses « réflexions et avis » sur les projets de relecture du code électoral et du régime juridique des partis politiques au Burkina, engagés par le gouvernement. La coordination de la composante l’a signifié, jeudi, dans une missive en réponse à une invitation du ministère de l’Administration territoriale.

Si la composante, dans sa lettre, assure apprécier « grandement » la démarche du ministre Zoungrana, elle souligne néanmoins que la mesure de suspension des activités des partis politiques ne lui permettra pas de « mener à bien et en profondeur les réflexions requises ».

Pour les « Autres partis politiques« , cette mesure de suspension est contraire aux dispositions de la constitution qui est rétablie.

Ils invitent donc le gouvernement, dans la correspondance signée par Ablassé Ouedraogo, coordonnateur des APP, à trouver « la solution appropriée à cette situation de blocage qui nuit à l’action des partis politiques et à la Nation ».

Avant eux, l’« ex-APMP » – regroupant les partis de l’ex-majorité présidentielle également signataire de la charte de la Transition – avait demandé la levée de la suspension des activités des partis politiques, dans sa réponse au gouvernement.

Qualifiant cette mesure d »extrêmement préjudiciable« , cette composante avait signé sa réponse le 9 juin dernier, expliquant que « le caractère hautement sensible des questions politiques concernées par la réflexion requiert un examen approfondi, participatif et inclusif, qui ne peut donc être fait de manière légère et bureaucratique« .

 » Malheureusement, dans l’état actuel des choses, notre composante est confrontée à l’impossibilité d’organiser les concertations appropriées en raison de la suspension des activités des partis politiques « , avait ajouté le coordonnateur de l’ex-majorité, l’ancien ministre Clément Sawadogo.

 

 

Yaya Diomandé / Oméga Médias

Laisser un commentaire