La Banque Mondiale, a offert, vendredi, plus de 4 milliards de francs CFA à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), pour la construction d’un entrepôt moderne.
Cette donation a été annoncée, lors d’une visite d’une délégation de la Banque mondiale, conduite par le Directeur mondial santé, nutrition et population, Dr Juan Pablo, dans les locaux de la CAMEG à Tengandogo. La délégation est venue s’imprégner des conditions de travail de la CAMEG dans sa mission de distribution des médicaments essentiels génériques.
« La CAMEG assure sa mission essentielle qui est de soutenir les aspects d’équité, pour assurer que l’accès aux médicaments soit égal et vraiment disponible pour toute la population sans excès de coût », a relevé Juan Pablo, Directeur mondial santé, nutrition et population de la Banque mondiale.
Dr Juan Pablo a salué le leadership de la Directrice Générale et son personnel pour les efforts consentis au quotidien pour une CAMEG performante et résiliente malgré les différents défis rencontrés.
« Nous sommes fiers et très heureux de recevoir la visite de M. Juan Pablo dans nos locaux, malgré son agenda chargé.
Son engagement et son soutien manifeste envers notre structure et son impact en tant qu’outil incontournable de la mise en œuvre des politiques de santé de l’Etat, suite aux différents plaidoyers effectués sous le leadership du Ministre de la santé, va faciliter la construction d’un entrepôt moderne suite aux deux sinistres dont la CAMEG a fait l’objet, ce qui est une très bonne nouvelle pour les populations car nous pourrons stocker plus de médicaments et dans des conditions optimales et de ce fait permettre le traitement de plus de personnes » a déclaré la directrice Générale de la CAMEG Dr Anne-Maryse K’haboré
Un entrepôt qui, dit-elle, aura tout ce qu’il faut en termes de sécurité incendie avec plus de 7 000 palettes selon le plan. « Nous voulons faire de ce lieu, un centre d’excellence sous-régional», a fait savoir la directrice générale de la CAMEG qui ajoute que la population du Burkina Faso augmente et, avec la gratuité des soins, il y a un besoin accru de médicaments ». Ce qui, selon elle, fait que les capacités de stockage deviennent faibles.
Ce projet, poursuit Dr Anne-Maryse K’haboré, montre à souhait que la Banque mondiale fait encore et toujours confiance à la CAMEG, Il y a lieu donc de saluer le partenariat entre cette institution et le gouvernement burkinabè.
Gisèle Tirogo / Oméga Médias
